Caractâeristiques des saints dans l'art populaire . e comme dun fait avéré. PKLERINS. rKLHRINS (BOURDON, etc.). Sous les tilros Bourdon, Coquille, Exil, !\lission, Palme,etc., nous avons fait voir que les voyages lointains, exécutésde gré ou de force, trouvaient parfois leur expressiondans la pèlerine {csclavina des Espagnols) et le bâton depèlerinage avec la panetière le grand chapeau, à largesbords, ou autres signes de pérégrination. Toutes cescaractéristiques ne sont pas constamment réunies dansun même sujet, mais le bourdon peut passer pour laplus significative -. Saint JacquksLE Majeur (C
Caractâeristiques des saints dans l'art populaire . e comme dun fait avéré. PKLERINS. rKLHRINS (BOURDON, etc.). Sous les tilros Bourdon, Coquille, Exil, !\lission, Palme,etc., nous avons fait voir que les voyages lointains, exécutésde gré ou de force, trouvaient parfois leur expressiondans la pèlerine {csclavina des Espagnols) et le bâton depèlerinage avec la panetière le grand chapeau, à largesbords, ou autres signes de pérégrination. Toutes cescaractéristiques ne sont pas constamment réunies dansun même sujet, mais le bourdon peut passer pour laplus significative -. Saint JacquksLE Majeur (Cf. Cheval, p. 209, etc.). On luidonne communément presque tous les attributs dun pèle-rin : soit à cause de son voyage en Espagne pour y prêcherlÉvangile, sur quoi les Espagnols les plus modérés nad-mettent point le doute ; soit en raison du célèbre pèleri-nage à son*tombeau de Compostelle (en Galice) dont lacélébrité date de beaucoup plus loin que ne limaginentcertains critiques modernes fort peu au fait de Jen ai indiqué plus dun exemple déjà, mais M. ArthurForgeais veut bien me permettre de lui emprunterencore celui-ci, où lartiste populaire a eu la bonne 1. Cf. AA. SS. Jun., t. II, p. 237 ; 335. 2. Dans de vieux rituels de la France méridionale pour le jourde Noël, on voit que les chantres commençaient Matines un bourdonà la main, comme souvenir du pèlerinage des bergers à la crèche de-Bethléem. 3. Plombs liislorics trompés dans la Seine, t. IV (1805, Iniagciiereligieuse), p. 07. Cl. Ibiil., p. 4. Cf. Atlante marianu, t. IX, P. i, p. 485-513. 5. Ibid., t. X, p. 831-800. 0. Martyrolog. roman., 25 septenihr. 7. Peut-être le mot rapporté par saint Luc (xxiv, 18) : Tu solusperegrinus, etc. ! aura-t-il occasionné ce nom de jjélerins, qui estcommunément donné aux deux compagnons que Notre-Seigueur ac-coste. 8. Manuel de lamateur de jetons, p. 50. Il suppose que cettepièce est bourguignonne et quehiue peu bachique. UnQ,
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