Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . ard(manu Geraldi Lombardi) auxIrais de Pierre Vernin, qui enHt don à la chapelle de Saint-Pierre, quil avait dans léglisede Saint-Germain-Laval. Lau-tre blason est lun des deuxde cette famille qui figurentdans VArmnrial de premier, de gueulesà 3 croix trèfiées au pied fichédor, au chef dargent chargé dune onde dazur, sapplique à Arnoul Vernin, fils de Pierre, et se trouve classé parmiles plus grands seigneurs du comté de Forez. Le second, reproduit ici, appartientà Louis Vern
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . ard(manu Geraldi Lombardi) auxIrais de Pierre Vernin, qui enHt don à la chapelle de Saint-Pierre, quil avait dans léglisede Saint-Germain-Laval. Lau-tre blason est lun des deuxde cette famille qui figurentdans VArmnrial de premier, de gueulesà 3 croix trèfiées au pied fichédor, au chef dargent chargé dune onde dazur, sapplique à Arnoul Vernin, fils de Pierre, et se trouve classé parmiles plus grands seigneurs du comté de Forez. Le second, reproduit ici, appartientà Louis Vernin, il est écartclé aux 7fi et 3e de Serrière : de gueules à la bande den-telée parle bas dargent (armes parlantes : Serrière; serra, scie) et, de plus, pouréviter une confusion de couleurs, le champ des armes de Vernin est ici dazur au lieude gueules. Ce Louis était établi clans la châtcllenie de Saint-Galmier. Plus tard cettefamille abandonna son nom patronymique pour prendre celui de Crémeaux, son prin-cipal fief (cf. Armoriai du Lgonnais, ir« édition, oerbo Crémeaux).. Fig. 52i. VERNIN-SERIUÈRE dès la fin du xme siècle, et se qualifiaient chevaliers dès Beaujolais, on trouve les mêmes exemples étonnants de lafacilité avec laquelle un roturier, un bourgeois, dont le pèreétait né dans la servitude, pouvait entrer, dun premier élan, dansla noblesse par laccomplissement du devoir militaire. Telsfurent par exemple les Chamevré, issus dun modeste bourgeoisde Thizv, et dont léclat nobiliaire avait si bien dissimulé liium-ble origine quun célèbre faussaire de nos jours a fait figurer lundentre eux comme écuyer à la seconde croisade, alors quà cetteépoque ils étaient encore attachés à la glèbe. Rien ne sopposait donc pour les plus humbles roturiers à lac- LA COMMUNE 5oj ces dans la classe illustre des gentilshommes; mais, tandis quedans le plat pays, les fils de paysans trouvaient à honneur deporter lépée, à Lyon, où le
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