. Némésis médicale illustrée : recueil de satires . er tes pas,Quand lEurope succombe au venin qui la tue,Que des aigles du nord laudace esi abattue, (•8 QUATRIÈME SATIRE Un Moreau de Jonnès dont le Iront soucieuxNoserait affronter ton regard furieux,Voudrait sur un torrent à cascade emportéeDune débile main bâtir une jetée;Emprisonner sans fin dans un étroit cordonLe coursier indompté qui court à labandon,Et séquestrant Paris dune immense ruine,Purger au lazaret la vengeance divine !Hélas ! de quel espoir se berce linsensé !A travers lazarets et cordons élancé,Transporté par les vents sur lai


. Némésis médicale illustrée : recueil de satires . er tes pas,Quand lEurope succombe au venin qui la tue,Que des aigles du nord laudace esi abattue, (•8 QUATRIÈME SATIRE Un Moreau de Jonnès dont le Iront soucieuxNoserait affronter ton regard furieux,Voudrait sur un torrent à cascade emportéeDune débile main bâtir une jetée;Emprisonner sans fin dans un étroit cordonLe coursier indompté qui court à labandon,Et séquestrant Paris dune immense ruine,Purger au lazaret la vengeance divine !Hélas ! de quel espoir se berce linsensé !A travers lazarets et cordons élancé,Transporté par les vents sur laile des monstre tôt ou tard nous gardait ses épouvanté laperçut un malin;Au feu de ses regards il comprit son aux sombres forêts de Siam, du tigre à lœil ardent, à la marche inégale,Rampe et se dissimule, et dun rapide bondÉcrase en retombant lIndien vagabond ;Le boa constrictor de son souffle homicideAspire et glace ainsi la colombe timide. SOIJVKNIRS 1)1 S 69. Ali! s;ms lheureux secours des mille démentis !Contre tous les Jonnès «le ions < ôtés partis,Une heure de soupçon, «le doute ou <!«• silen«ceEût centuplé du mal Phoîrible violence. To QUATRIEME SATIRE. Paris, galvanisé de rapides la triste Marseille effaçait les à le fils sans pitié déserte son vieux père ;La tille au lit de mort appelle en vain sa mère;On voit époux, parents, dun mutuel effroiDe la nature en deuil méconnaître la loi ;Fuir le seuil où la peste, impalpable Prolée,Dans les plis dun manteau de mer en mer portée,El débarquant dAsie au centre dun turban,Se cache sous un nœud , glisse sous un ruban ;Où toujours en émoi, lœil hagard et farouche,Lhomme sain ose à peine approcher de sa boucheLe mets simple et grossier quune innocente mainA son insu peut être a frappé de venin !A-ton vu dans Paris nos grèves encombréesDe corps putréfiés dont les chairs dév


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