. Cours de physiologie d'après l'enseignement du professeur Küss. Physiology. 514 ORGANES DES SENS goût, il n'est possible de définir exactement ce que c'est qu'un corps odorant, et quelle est la nature des impressions qu'il provoque. Les odeurs ne peuvent pas même être classées, et à part les noms arbitraires et individuels cVodeurs agréables ou désagréables, nous n'avons pour les désigner que les noms des corps auxquels elles sont propres. Volfaction a pour siège les fosses nasales (fig. 139), mais il n'y a qu'une faible partie de ces cavités (leurs régions supérieures) qui se


. Cours de physiologie d'après l'enseignement du professeur Küss. Physiology. 514 ORGANES DES SENS goût, il n'est possible de définir exactement ce que c'est qu'un corps odorant, et quelle est la nature des impressions qu'il provoque. Les odeurs ne peuvent pas même être classées, et à part les noms arbitraires et individuels cVodeurs agréables ou désagréables, nous n'avons pour les désigner que les noms des corps auxquels elles sont propres. Volfaction a pour siège les fosses nasales (fig. 139), mais il n'y a qu'une faible partie de ces cavités (leurs régions supérieures) qui serve à cette fonction ; le reste est utilisé soit à produire la ré- sonnance de la voix (surtout les ca- vités annexes ; sinus maxillaires, frontaux, etc.), soit à préparer l'air <le la respiration, en le portant au degré de chaleur et d'humidité nécessaires à l'intégrité de la mu- queuse respiratoire, comme nous l'avons vu en étudiant cette surface (p. 356). Ces régions sont formées de cornets enroulés sur eux-mêmes et circonscrivant des méats plus ou moins étroits (fig. 139), le tout tapissé par une muqueuse très molle, très vasculaire, très épaisse, qu'elle contient, et recouverte par. FiG, 139. Coupe transversale sché- matique des fosses nasales *. vu les riches plexus veineux un épithélium cylindrique à cils vibratiles, comme on le trouve, du reste, dans tout le tube conducteur de l'arbre aérien, dont cette parties des fosses na?ales est le commencement. Dans cette mu- queuse (membrane de Schneider) se trouvent de nombreuses glandes qui contribuent à maintenir humide la surface que le passage de l'air tend sans cesse à dessécher. Volfaction elle-même semble destinée à veiller sur la pureté de l'air de la respiration : la plupart des substances qui pourraient le corrompre étant odorantes, sont naturellement soumises au contrôle de ce sens. L'


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