Revue de l'art chrétien . s Sociétés satiantes. 277 Société darchéologie de Bruxelles, 1907,livres I et II. — Des travaux de fondationsexécutés, rue de la Grande Ile à Bruxelles, àproximité de lenceinte du XII^ siècle, ontamené la découverte des pièces de bronze ayantservi daccessoires à la reliure monastique duXV<= siècle : fermoirs et signets. M. L, Paris lesdécrit et explique en même temps la technique dela reliure de lépoque. M. Schweisthal fait une savante étude de laHalle germanique. Le logis simpliste du noblegermain des premiers siècles, chef de tribu, étaitaccompagné dune salle dar
Revue de l'art chrétien . s Sociétés satiantes. 277 Société darchéologie de Bruxelles, 1907,livres I et II. — Des travaux de fondationsexécutés, rue de la Grande Ile à Bruxelles, àproximité de lenceinte du XII^ siècle, ontamené la découverte des pièces de bronze ayantservi daccessoires à la reliure monastique duXV<= siècle : fermoirs et signets. M. L, Paris lesdécrit et explique en même temps la technique dela reliure de lépoque. M. Schweisthal fait une savante étude de laHalle germanique. Le logis simpliste du noblegermain des premiers siècles, chef de tribu, étaitaccompagné dune salle darmes et de banquet,nommée la Halle. La diffusion du nom de Halle àtravers toutes les peuplades germaniques, indiquecombien cette construction était répandue. Lechef y occupait un siège surélevé. Cette halle comprenait un rez de-chausséeouvert auxquatrevents, sous le plancher de létageporté par des poteaux de bois et une Salle hauteaccessible par le perron. Elle paraît Abbatiale de Lorsch. — Une des trois travées du soi-disant portail. Le portique à triples arcades de labbaye deLorsch, si connu comme spécimen de larchitec-ture carlovingienne,est un exemple des construc-tions de lespèce, imitées en maçonnerie; un esca-lier à vis y remplace le perron ; on y reconnaîtbien limitation assez gauche douvrages en a beaucoup discuté sur lusage de cette pré-tendue porte de labbaye ; notre auteur sattacheà prouver que ce nétait autre chose quune halle. On retrouve la salle et la halle dans le palaiscarlovingien, à Aix-la-Chapelle, à Ingelheim, àNimègue, etc. La grande salle de limposant palais deGoslar (XP s.), restauré de nos jours, offre unsuperbe spécimen de cette salle, qui servait decommunication entre le palais et la une immense salle placée au-dessus desvoûtes du rez-de-chaussée, lequel formait unevraie halle ouverte. Viollet-le-Duc () fait de lHotel-de-ville undéveloppement de la
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