Histoire de la révolution de 1848 . sses inoccupées quagitelesprit de révolution; ce fut une journée deFronde démocratique où les intrigues entre-croisées de quelques aventuriers politiqueseurent la part principale, que désavouèrent àlenvi tous les chefs populaires, hormis Bar-bes, et qui devint bientôt, non sans raison, unsujet de confusion ou de risée pour tout lemonde. CHAPITRE XXIX Suite de la journée du 15 mai. — — Vote favonib!«il M. Louis Blanc. — La réunion du Palais-Katioiinl et lacommission executive. — FPIe de la Couccrde. — Làfamille dOrléans il Claremoiit. — Décret da


Histoire de la révolution de 1848 . sses inoccupées quagitelesprit de révolution; ce fut une journée deFronde démocratique où les intrigues entre-croisées de quelques aventuriers politiqueseurent la part principale, que désavouèrent àlenvi tous les chefs populaires, hormis Bar-bes, et qui devint bientôt, non sans raison, unsujet de confusion ou de risée pour tout lemonde. CHAPITRE XXIX Suite de la journée du 15 mai. — — Vote favonib!«il M. Louis Blanc. — La réunion du Palais-Katioiinl et lacommission executive. — FPIe de la Couccrde. — Làfamille dOrléans il Claremoiit. — Décret da bannissement.— Élections du 5 juin. Dans la nuit qui suivit cette étrange jour-née, la commission executive manda au petitLuxeniljourg le préfet de police, afin quil ex-pliquât sa conduite. Il paraissait hors de douteque M. Caussidière était resté neutre, tout aumoins, tant quavait duré la mêlée, se réservant (1) M. Tliieri le nie, mais , If .MontaguurJ, •? troisii.:me partie. selon que tournerait la fortune, de se pro-noncer pour ou contre linsurrection. A partir de dix heures du matin, ses rap-ports avec lautorité avaient cessé. Renfermédans la préfecture pendant que la colonne po-pulaire savançait vers lAssemblée, il navaitdonné aucun ordre. On savait quaprès len-vahissement de la salle deux ou trois centsfactieux étaient accourus lui demander desarmes, et quils avaient voulu le mettre à leurtète pour marcher sur lHôtel-de-Ville. Il lesavait renvoj-és, il est vrai, en leur disant quilattendait les ordres du 2^ouvoir constitué;mais il avait souffert que ses Montagnardsbattissent aux champs et criassent à bas lAs-semblée! en apprenant que Barbes venait deproclamer un nouveau gouvernement provi-soire; il les avait vus, sans sy opposer, fêterles prisonniers quamenaient les gardes natio- naux, leur distribuer du vin, des fusils, etfinalement leur rendre la liberté. On nigno-rait pas que Laviron, Flotte et d


Size: 1860px × 1343px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1860, bookidhistoiredela, bookyear1869