Oeuvres dramatiques de Néricault Destouches . fans être furieux îIl ne la verra point. !JULIE. Non, fur ma parole,Quand jy dcvrois périr. Le B A R O ^ à Julie bas,(haut.) Vous êtes une folle. Allez, vous êtes fou, cefl bien à vous, ma foi, De faire le fendant. JULIE. Il me met hors de moi, (à pan en pleurant.) Je ne me connois plus. Lingrat ! Le B A R O N. Je crois quil pleure. (a Flornnge.) ? Cefl un enfant. Je veux vous parler un quart-dheure Suivez-moi. FLORANGE. Volontiers. LU ij -?-°=**—- • - -? 1TT-|iiii 45 Le Mari confident, SCENE IX, J U L I Y. feule. Q uoi, malgré mes fave


Oeuvres dramatiques de Néricault Destouches . fans être furieux îIl ne la verra point. !JULIE. Non, fur ma parole,Quand jy dcvrois périr. Le B A R O ^ à Julie bas,(haut.) Vous êtes une folle. Allez, vous êtes fou, cefl bien à vous, ma foi, De faire le fendant. JULIE. Il me met hors de moi, (à pan en pleurant.) Je ne me connois plus. Lingrat ! Le B A R O N. Je crois quil pleure. (a Flornnge.) ? Cefl un enfant. Je veux vous parler un quart-dheure Suivez-moi. FLORANGE. Volontiers. LU ij -?-°=**—- • - -? 1TT-|iiii 45 Le Mari confident, SCENE IX, J U L I Y. feule. Q uoi, malgré mes que je détefte a fait couicr mes pleurs 1Mon incligne foiLlefTc augmente ma colè autre que ma fœur ne faura donc lui le lâche quil eftnafpire quà la voir!Sil peut y parvenir, je perdrai tout men vais la trouver : je veux obtenir delleQuelle fe cache aux yeux dun amant trop fidè procédé Lizarre aigrira fon efprit,Et je profiterai de fon jufte dépit. Fin du fécond Aâe,. Comédie. 453 |;^»( )eC ^ M >i»v M M M )s( )«( M jlT JsT M M >&{ )*( M^M*!^ A C T E I I L SCENE PREMIERE. La C O M TESSE, JULIE. Q La COMTESSE, ui moi, tromper Florange îJULIE. Oui, le tromper, ma fœur,La COMTESSE. Mentir à cet excès ! JULIE. Voyez le grand malheur îLa ès-grand ; ceft un effort que je ne fàurois faire, craignez de mentir de peur de lui déplaire,Cefl: ce qui vous retient; parlez de Lonne foi. La ; je veux quil moublie, & sen faffe une ne peut plus maimer fans me faire une févère vertu détefte fa confiance,Je vous chàe fon cœur, quand jen devrois mourir;Mais quun menfonge affreux me ferve à le gué ne puis le promettre. Lllnj ^ Le JVlari confident, JULIE. O le plaifant fcrupiile !Avec votre candeur, vous êtes ridicule ;Ces beaux fentimens-là font un peu pré vous en avertis. La COMTESSE. Mon air, mon ton, mes yeux,Démentiront ma bouche.


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