Traité d'anatomie humaine . ; 3^ les arborisations terminales dun certain nombre defibres, probablement sensitives, qui se perdent ainsi dans le réseau en grâce à ce réseau que les cellules nerveuses sont mises en relation entre elleset sactionnent réciproquement, dans les processus pathologiques comme dans lesconditions de la vie normale. Comme on le voit, la théorie de Golgi présente la plus grande analogie avec 384 NEVROLOGIE celle de Gerlach : cest encore ici un reseau anastomotique qui relie entre elles lescellules nerveuses. Toutefois, les deux théories diffèrent essentiell
Traité d'anatomie humaine . ; 3^ les arborisations terminales dun certain nombre defibres, probablement sensitives, qui se perdent ainsi dans le réseau en grâce à ce réseau que les cellules nerveuses sont mises en relation entre elleset sactionnent réciproquement, dans les processus pathologiques comme dans lesconditions de la vie normale. Comme on le voit, la théorie de Golgi présente la plus grande analogie avec 384 NEVROLOGIE celle de Gerlach : cest encore ici un reseau anastomotique qui relie entre elles lescellules nerveuses. Toutefois, les deux théories diffèrent essentiellement par la nature même du réseau-i—^-- qui leur sert de base. Tandis que, pour Geu-LACH, ce réseau serait for-mé exclusivement parles prolongements proto-plasmiques des cellulesnerveuses, il ne com-prendrait, pour GoLGi,que des fibrilles issuesde prolongements cylin-draxiles : il est interpro-toplasmique dans le pre-mier cas, intercylindra-xile dans le second. Nous ajouterons, pouren finir avec la théorie. Fig. 268. Figure sclicmatique, montrant le mode de constitution du réseaude Golgi. 1,1,1, trois cellules appartenant au type II, avec : 2,2,2, leur cjlindraxe, court dC GOLGI, que, pOUr CCt et ramifié. — .9, réseau de Golgi, formé par les anaslomoses des raniilications , . , . cylindraxiles précitées. — 4, une cellule du type I. dont le cylindraxe 4, envoie histolOgistC, leS CellulCSune collatérale dans le plexus. — 5,5, deux fibres de la substance blanche, en- i , ^ , ni i voyant ciiacune une collatérale dans le plexus. — 0,6, deux cjlindraxes (proba- ClU type 1 (^OU CCllUleS Cle blement sensitifs), naissant du réseau de Golgi. t\ -i \ ? t. ^ i Deiters) seraient des cel- lules motrices; les cellules da type II, des cellules sensitives. Une pareille distinc-tion est malheureusement tout hyf)othétique et nous verrons tout à lheure quellene doit pas être maintenue. 2 Conceptions nouvelles. — En 1888, Ramon y Cajal substitue au procédé
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