Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . it fait acte de sou-veraineté, entouré de larchevêque Guichard et de Ilumbert deBeaujeu, celui-ci en tant que possessionné sur les terres de lem-pire en Dombes. La demande de Jean Bellesmainsluifut accordée Dans nos historiens lyonnais, ceprélat est nommé inexactement« de Bellesmes » et attribué ànue famille du Poitou. Il était enréalité anglais, né à Cantorbéry,et se nommait Blanchesmains ouBellesmains. Ces renseignementssont fournis par des contempo-rains. Un prêtre anglais, GaultierMapes (d


Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . it fait acte de sou-veraineté, entouré de larchevêque Guichard et de Ilumbert deBeaujeu, celui-ci en tant que possessionné sur les terres de lem-pire en Dombes. La demande de Jean Bellesmainsluifut accordée Dans nos historiens lyonnais, ceprélat est nommé inexactement« de Bellesmes » et attribué ànue famille du Poitou. Il était enréalité anglais, né à Cantorbéry,et se nommait Blanchesmains ouBellesmains. Ces renseignementssont fournis par des contempo-rains. Un prêtre anglais, GaultierMapes (de Nugis curialium), quilavait vu et lui avait parlé à Li-moges, et qui a séjourné à Lyon,le nomme Albœmanus (Blanchesmains). Le second témoignagevient dEtienne de Bourbon, ap-partenant à la génération sui-vante, mais qui, né à Belleville,et ayant été religieux au couventdes Frères Prêcheurs de Lyon oùil mourut vers 1261, devait êtrebien informé; il lappelle « Beles-cela que des mains blanches étaientlarchevêque se nommait-il en anglaisom par un é Fig. 3f>7. CONT11E- SCEAUJEAN BELLESMAINS OU BLANCHESMAINS Archevêque de Lyon de 1183 à 1193. mains », différence qui peut sexpliquerconsidérées comme de belles mains. Peut-Whitehands et les Fiançais ont-ils traduit parêtre avec empressement et dans les mêmes termes que le premierdiplôme, par des lettres scellées de même en or et données à SanZéïio, près de Vérone, le 3o octobre i 184- Larchevêque, troisans après, autorisa les chanoines à cesser la vie commune el àavoir chacun leur maison particulière. Cette modification à larègle était justifiée par la construction de lenceinte fortifiée,qui avait fait du cloître de Saint-Jean une véritable petite villeforte, comprenant lespace entre la rue de la Bombarde et la rueSainl-Pierre-le-Vieux dune part, la rue Tramassac et la Saônede lautre (fig. 358). Ladministration temporelle de son diocèse imposait à


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