Revue de l'art chrétien . le ciseau, le laboureurtravaille du matin au soir, le tailleur de pierre nesarrête que quand ses deux bras sont usés, lebarbier rase du matin au soir, le maçon, sur sonéchafaudage, est exposé à tous les vents, le tisse-rand est accroupif le teinturier a les doigts sales,le cordonnier ronge les cuirs, le boulanger pétritson pain. » Hélas ! cest léternelle lamentation, mais quil est intéressant de la lire dans des écritsde trois mille ans. Au passage, dans lintérieur dune maison,voyons allumer le feu avec le moulinet de famille;dailleurs nous trouvons là, cette fête du/


Revue de l'art chrétien . le ciseau, le laboureurtravaille du matin au soir, le tailleur de pierre nesarrête que quand ses deux bras sont usés, lebarbier rase du matin au soir, le maçon, sur sonéchafaudage, est exposé à tous les vents, le tisse-rand est accroupif le teinturier a les doigts sales,le cordonnier ronge les cuirs, le boulanger pétritson pain. » Hélas ! cest léternelle lamentation, mais quil est intéressant de la lire dans des écritsde trois mille ans. Au passage, dans lintérieur dune maison,voyons allumer le feu avec le moulinet de famille;dailleurs nous trouvons là, cette fête du/t« nou-veau, que les Égyptiens célébraient le 17 Thot ;les prêtres allumaient devant les statues, dans lessanctuaires, dans les chapelles funèbres le feudont les dieux et les doubles devaient se servirpendantlesdouze mois suivants. Au même instantle pays tout entier silluminait dun bout à lautre,il ny avait famille si pauvre qui ne plaçât devantsa porte la lampe neuve où brûlait lhuile saturée. L. <^^-t^ Un .:: de sel. Cette fête, cest celle des lanternes enChine , les Orientaux la célèbrent toujours, et lescombats les plus acharnés se livrent encore àJérusalem, entre les chrétiens, pour arriver lespremiers au feu nouveau de la Semaine sainte ( \Y a-t-il quelque chose de plus amusant ijucces scènes de marché si plaisamment racontéespar 11 faut avoir vécu de la vie des Orien-taux, comme il la fait, pour dire avec cetteverve pleine dattraits, les convoitises, les discus-sions, les attractions, les concessions de ce peuplede marchands pour qui le temps nest rien: tralic I. H J. de Wittc. En Palestine, Paris, Chapelliez. 1889, in-8,p. 140. Ï28 J^cbue tic rart cbrérttiu dautant plus amusant, quà cette époque uni-quement déchduges, acheteurs et venJeurs ri-valisaient de diplomatie pour faire passer leursmarchandises. Nous voici aux rois constructeurs des pyra-mides. Nous connaissons leurs richesses, leursétablissements miniers, l


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