Bruxelles à travers les âges . Philippe le Beau, père de ès une estampe de la collection de M. Th. Hippert. 222 BRUXELLES A TRAVERS LES AGES. Sa Majesté descendit avec lInfante dans la grande allée du parc, où, de deuxfontaines placées aux deux bouts, sortait et entrait leau cristalline dun petit canalde deux pieds de large, pavé et bordé de pierres dont la blancheur donnait à leauun nouvel éclat argenté. Cest probablement ce canal qui, sur le tableau deMme la baronne du Demaine, est devenu une rivière navigable. Le sire de la Serretrouve le site à ce point charmant, quil s


Bruxelles à travers les âges . Philippe le Beau, père de ès une estampe de la collection de M. Th. Hippert. 222 BRUXELLES A TRAVERS LES AGES. Sa Majesté descendit avec lInfante dans la grande allée du parc, où, de deuxfontaines placées aux deux bouts, sortait et entrait leau cristalline dun petit canalde deux pieds de large, pavé et bordé de pierres dont la blancheur donnait à leauun nouvel éclat argenté. Cest probablement ce canal qui, sur le tableau deMme la baronne du Demaine, est devenu une rivière navigable. Le sire de la Serretrouve le site à ce point charmant, quil sécrie : « Si jy avais vu un pommier, jaurais pris ce lieu pour le paradis terrestre! » Façon de dire quil faisait partie du cortège des visiteurs. On les conduit au Dédale, cest-à-dire au labyrinthe, qui avait été construit en 1612. Autographe de Salomon de Caus, architecte des jardins du Palais. (Extrait dune notice de M. Charles Duvivier.) par le fameux Salomon de Caus, larchitecte des jardins dHeidelberg, de Richmondet de Mariemont (1). Il faisait noir à lentrée de ce labyrinthe, car le galant historiographe de Francenous apprend quon ny voit clair que grâce au flambeau quallume le feu des beauxyeux des dames. Que de choses merveilleuses dans ce dédale ! - Ici, à lombre dun cyprès, on entendles lugubres huées des hiboux; là, sur la branche à demi sèche dun myrte, unetourterelle languissante demande en son langage aux rochers dalentour des nouvellesde sa compagne. Un peu plus loin, un rossignol, perché sur un arbre touffu, dégoise àlombre de ses feuilles mille petites chansonnettes. A côté, loiseau de mai (le coucou?),toujours jaloux, publie 1-ui-même son malheur en publiant son nom. Tout contre, unberger, en gardant son troupeau, joue de la musette. On voit Orphée qui, au son de salyre, attire


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