. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. CLASSIFICATION DES FOUGÈRES DE FRANCE. 315 très allongés (fig. 23) ; leur partie centrale est plus renflée que dans l'espèce précédente, et leur extrémité inférieure est beau- coup plus développée. Cette extrémité se relie directement à la partie centrale, sans l'intermédiaire d'une ligne de petits vaisseaux. L'extrémité supérieure, qui est encore la plus impor- tante, est plus allon- gée que chez le N. molle, et est très re- courbée vers l'inté- rieur ; de plus, elle se termine par un ren- flement Fig. 23. — Un des deux faisceaux pétiolaires de Ai


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. CLASSIFICATION DES FOUGÈRES DE FRANCE. 315 très allongés (fig. 23) ; leur partie centrale est plus renflée que dans l'espèce précédente, et leur extrémité inférieure est beau- coup plus développée. Cette extrémité se relie directement à la partie centrale, sans l'intermédiaire d'une ligne de petits vaisseaux. L'extrémité supérieure, qui est encore la plus impor- tante, est plus allon- gée que chez le N. molle, et est très re- courbée vers l'inté- rieur ; de plus, elle se termine par un ren- flement Fig. 23. — Un des deux faisceaux pétiolaires de Ainsi , les espèces î'Aspidium umbrogum (coupe transversale). d'Aspidinées que je viens de passer en revue se groupent en deux sections prin- cipales, au point de vue anatomique ; l'une de ces sections comprend toutes les espèces françaises en question, sauf le N. Thelypteris, et, en outre, le N. macrophyllum et les et coadunatiim ; l'autre comprend les N. Thely- pteris et molle, et l'A. umbrosum. MM. Colomb et Parmentier ont fait remarquer avec raison que, par la forme du bois de leurs faisceaux pétiolaires, les N. Thelypteris et Oreopteris se distinguent des autres Aspidi- nées françaises, (1), et ils ont proposé de placer ces deux es- pèces dans un genre à part, le genre Hemestheum, comme l'avait déjà fait Newmann, à cause de leurs caractères mor- phologiques. Mais, ils n'ont pas recherché s'il existait des dif- férences de structure entre les racines du Nephrodium Thelyp- teris et celles des AspidiumFUiv-Mas, spinulosum, etc. ; on a vu précédemment, dans mon exposé, qu'il en existe de profondes. Leurs conclusions sont donc incomplètes, d'autant plus qu'ils considèrent les N. Thelypteris et Oreopteris comme des exceptions parmi les Aspidiées, au point de vue anatomique '?> tandis que, comme je l'ai montré, il existe parmi les Aspidïées. (1) Colomb, Parmentier, loc. Please note that these images are extract


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