Au grand Lac Victoria : etude historique et topographique . des classes agricoles dans le Canada françaissont intimement liées au développement, daprès une mé- thode vraiment nationale, des industries dont la région four-nit les matières premières et particulièrement «les îndus- tries forestières. ( 14J Cest ce développement des grandes et des petites indus-tries dans les régions de colonisation qui arrêtera lémigra-tion des nôtres à létranger, qui empêchera le peuple daban-donner la campagne pour la ville. Nos forêts de lOttawa pourront alimenter pendant denombreuses années de grands moulins
Au grand Lac Victoria : etude historique et topographique . des classes agricoles dans le Canada françaissont intimement liées au développement, daprès une mé- thode vraiment nationale, des industries dont la région four-nit les matières premières et particulièrement «les îndus- tries forestières. ( 14J Cest ce développement des grandes et des petites indus-tries dans les régions de colonisation qui arrêtera lémigra-tion des nôtres à létranger, qui empêchera le peuple daban-donner la campagne pour la ville. Nos forêts de lOttawa pourront alimenter pendant denombreuses années de grands moulins de pulpe ; le pin, lé-pinette fourniront la matière première aux manufacturesde boîtes, de portes, de châssis, etc. ; le bouleau qui semploiebeaucoup aujourdhui comme bois débénisterie alimenterales fabriques de meubles. Les pouvoirs deau donneront lahouille blanche, la force électrique qui actionnera les mou-lins de laine, de toile, etc. (14) ê du Canada-français.—Errol Bou-cihette. p. o — 21 - Voilà autant dindustries qui se développeront concur-remment avec lagriculture dans cette région, et qui retien-dront auprès de nous ceux de. nos compatriotes qui ne sesentent pas la vocation de colon. Gardons pour eux ces richesses, dirigeons-les de ce côté;en un mot Emparons-nous du nord. EMPARONS-NOUS DU NORD I Le Nord, disait en 1882, labbé Proulx (15) le nord, voilà le champ ouvert à lactivité des Canadiens-Français. Eux seuls aimeront à y vivre. Les populations étrangèresque limmigration transatlantique vomit tous les ans par milliers sur nos bords, préféreront toujours se diriger vers les prairies de lOuest, où les premiers travaux de défri- ment sont moins pénibles. La vigueur de nos colons ne re- cule pas devant les arbres de la forêt, le climat leur est sa- lutaire et leur tempérament est fait à la rigueur de nos hivers. Sachons profiter du mouvement colonisateur qui agite le pays ; q
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