Histoire des Soeurs de Sainte-Anne : les premiers cinquante ans, 1850-1900 . enfants quon leurconfiait à Saint-Jacques ou dans les missions, ces missions elles-mêmes ou ces fondations, quelles acceptaient dun cœur si géné-reux, tout cela était providentiel sans aucun doute. En tout cas,cétait un signe de vie et un gage davenir. A mesure quellesaugmentaient en nombre, les Sœurs voyaient sélargir aussi lechamp où elles étaient appelées à travailler. Sans le savoir peut-être, elles constituaient déjà lun de ces groupements délite dontDieu se sert pour opérer le bien dans le monde. Nous ne voulons


Histoire des Soeurs de Sainte-Anne : les premiers cinquante ans, 1850-1900 . enfants quon leurconfiait à Saint-Jacques ou dans les missions, ces missions elles-mêmes ou ces fondations, quelles acceptaient dun cœur si géné-reux, tout cela était providentiel sans aucun doute. En tout cas,cétait un signe de vie et un gage davenir. A mesure quellesaugmentaient en nombre, les Sœurs voyaient sélargir aussi lechamp où elles étaient appelées à travailler. Sans le savoir peut-être, elles constituaient déjà lun de ces groupements délite dontDieu se sert pour opérer le bien dans le monde. Nous ne voulons pas clore ce chapitre sans saluer avec un res-pect particulier la mémoire de ces ouvrières de la première heure,aujourdhui presque toutes disparues. Elles ont bien méritéde Dieu et de la patrie. Exceller, écrivait M. Etienne Lamy,en parlant de M. de Lapparent, exceller est le privilège dunpetit nombre. Quiconque atteint la perfection, si spéciale ourestreinte semble-t-elle, a droit à lhonneur quand il travaille,au souvenir quand il disparaî i Mère Marie-Jeanne-de-Chantal CHAPITRE V LES SŒURS DE SAINTE-ANNE À SAINT-JACQUESET À LACHINE ADMINISTRATION DE MÈRE MARIE JEANNE-DE-CHANTAL(1860-1864) Chez les Sœurs de Sainte-Anne, parmi celles qui eurent droiià lhonneur au moment du travail et qui ont droit au souvenirmaintenant quelles ont disparu, pour reprendre les belles expres-sions dEtienne Lamy, tout auprès de Mère Marie-Anne, la véné-rée fondatrice, qui établit à Vaudreuil et consolida à Saint-Jac-ques, sur les bases solides de labnégation et du dévouement, lacommunauté dont nous racontons lhistoire, il convient de placerau premier rang Mère Marie-Jeanne, la quatrième supérieure delInstitut, qui le dirigea de 1860 à 1872. Professe à 16 ans, directrice du premier pensionnat à 18 ans,maîtresse des novices à 22 ans, supérieure générale à 25 ans, etcela au moment où sa communauté allait prendre une si largeextension. Mè


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