. Le Sénégal et le Soudan français . e. Un obusier de campagne, tirant par les fenêtresen guise dembrasures, avait été installé à létage, elle rcz-1 de-chaussée était percé de huit créneaux. Le sergent din-jfanterie de marine Brunier sétait jeté dans cette tour. Il! navait sous ses ordres que onze hommes de son corps etideux canonniers, mais tous résolus à vendre chèrement leur(vie. Le 21 avril 1855 sengagea un de ces combats extraor-dinaires dont est remplie notre histoire coloniale, et que nousavons le tort de ne pas suffisamment connaître. De sept heu-res du malin à midi, Brunier et ses bra


. Le Sénégal et le Soudan français . e. Un obusier de campagne, tirant par les fenêtresen guise dembrasures, avait été installé à létage, elle rcz-1 de-chaussée était percé de huit créneaux. Le sergent din-jfanterie de marine Brunier sétait jeté dans cette tour. Il! navait sous ses ordres que onze hommes de son corps etideux canonniers, mais tous résolus à vendre chèrement leur(vie. Le 21 avril 1855 sengagea un de ces combats extraor-dinaires dont est remplie notre histoire coloniale, et que nousavons le tort de ne pas suffisamment connaître. De sept heu-res du malin à midi, Brunier et ses braves compagnons sou-tinrent le choc de toute larmée maure. Les cavaliers venaientl)0ucher les fenêtres du rez-de-chaussée, dautres cherchaient ET LE SOUDAN FRANÇAIS 107 à démolir la maçonnerie avec leurs poignards. Sans se laisserdéconcerter par les cris furieux des ennemis, dont les pertesaugmentaient la rage, sans sinquiéter de la fumée et desétincelles qui remplissaient la tour, ils tinrent jusquau bout. Maure Trarza. et forcèrent Mohammed-el-Habib à battre en retraite, sousprétexte daller cbercher des renforts. Il laissait en effet dansle Oualo son fils favori, le prince Ely, avec mission de conti-nuer la lutte ; mais Faidherbe était accouru et avait déjà com-mencé une poursuite acharnée, qui se termina à lavantagede la France. Les Maures furent obligés dabandonner la 108 LE SENEGAL province et de se retirer sur la rive droite du Sénégal (mai àdécembre 1835). Faidherbe nhésita pas à 1g5 suivre au delà du reçu quelques renforts de France, il partit de Podor àla tête denviron mille soldats européens et deux fois autantde volontaires nègres, très fiers de servir à nos côtés et heu-reux à la pensée de solder un long arriéré de moyens de transport faisaient défaut. Nous navions quesix chameaux et quarante chevaux ou mulets. On devait cher-cher à atteindre le lac Cayar, autour duquel se renc


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