. La Lecture. malédictions, les menac I SOUVENIRS DUX PRISONNIER DE GUERRE 157 )oings levés de cette populace en délire. Aux hourras formida-;, éclatant des bouches méchantes, se succèdent les chantsiotiques qui incitent les plus timides au déchaînement de leurgeance ridicule. Ce grondement formidable devient effrayant. pierres, toutes sortes dobjets sont lancés sur nous, l)lessentelquesançais,lis quegardienstententn pours proté-, Parfois, peur dee fouleitile etossièret les crisn b 1 e n ts pro-Is venantleursi t r i n e s0 m m e pior- et lesiltescon-uent dolir. Mal: notret, nousIross


. La Lecture. malédictions, les menac I SOUVENIRS DUX PRISONNIER DE GUERRE 157 )oings levés de cette populace en délire. Aux hourras formida-;, éclatant des bouches méchantes, se succèdent les chantsiotiques qui incitent les plus timides au déchaînement de leurgeance ridicule. Ce grondement formidable devient effrayant. pierres, toutes sortes dobjets sont lancés sur nous, l)lessentelquesançais,lis quegardienstententn pours proté-, Parfois, peur dee fouleitile etossièret les crisn b 1 e n ts pro-Is venantleursi t r i n e s0 m m e pior- et lesiltescon-uent dolir. Mal: notret, nousIrossonsêto, Vœû nureux, en signe do uKpris c\ dacccptatioii hautaine de loiir^iies a,t(a(]ucs. La colonne est i)i(Mit()( (Mwaliie, arrêté»^ dans sarchc. Effarés, i\res dorgueil par l(v>nitaltMncnt à coups^rosso aux ai)plau(lissements des curieux,pependant, soit (pie la. composition de la niultituile, i\ \\\\ hivaiil fi»lic ili sdii iiiltiilioii. je ii-sisle. 158 LA LECTURE ILLUSTRKE II fût plus choisie, soit par humariilr, par pitié, un c-ourant , sympathique à notre (•^[ard. Les oranges, les petits paînles pièces de monnaie se mêlent aux j)ierres des barbares. D<gens savancent, les femmes surtout, pour nous offrir toutes s«de présents malp:ré lopposition des gardiens. Les hourras tvblent ; cette iioule de têtes en remous est aux prises avec les semments les plus divers. Les cœurs délite se montrent toujours aux moments les [difficiles. Distinction utile qui permet de reconnaître que tousêtres ne se ressemblent pas, nobéissent pas à la poussée de lintinct aveugle des hommes primitifs. Cette attitude nouvelle nous fait plaisir; mais nos gardes veise fâchent contre ces mains généreuses, contre ces bonnes âmen désaccord avec la conduite du peupleallemand. Des scèode désordre ont lieu; on en vient aux coups. Mais les partisansla guerre ont le des


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