. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. 73 ver dans des conditions favorables ù la production du phénomène ; il s'exerça à contracter isolément le muscle long péronier, et parvint à déterminer un choc du tendon contre la malléole, et à produire un bruit semblable à celui qu'on attribuait à l'esprit frappeur. Dans la séance du 3 juin, M. Moritz Schiff répète, devant la Société de bio- logie, cette expérience, qui n'est pas encore connue en France. 3° NOTE SUR QUELQUES EXPÃRIENCES FAITES AVEC LE CURARE ; par M. le docteur Vulpian. J'a


. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. 73 ver dans des conditions favorables ù la production du phénomène ; il s'exerça à contracter isolément le muscle long péronier, et parvint à déterminer un choc du tendon contre la malléole, et à produire un bruit semblable à celui qu'on attribuait à l'esprit frappeur. Dans la séance du 3 juin, M. Moritz Schiff répète, devant la Société de bio- logie, cette expérience, qui n'est pas encore connue en France. 3° NOTE SUR QUELQUES EXPÃRIENCES FAITES AVEC LE CURARE ; par M. le docteur Vulpian. J'ai eu l'occasion de faire des expériences avec du curare que M. le docteur Grcnn avait fait venir directement de Fera (Brésil). Ce curare présente quel- ques difTérenccs avec le curare employé par MM. Bernard et Pelouze dans leurs expériences. Il est en petits fragments concassés, de couleur grise à l'exté- rieur et gris brunâtre à l'intérieur; il ne se ramollit qu'à peine par une douce chaleur; il se fond plus difTicilcment dans l'eau que l'autre curare, et la rend visqueuse. Les deux solutions, vues au microscope, sont tout à fait sem- blables. Je fls d'abord l'expérience si connue de M. Cl. Bernard, et elle me donna tout à fait le même résultat, c'est-à -dire qu'après avoir introduit du curare dans une plaie faite à un animal (aune grenouille), je vis, au bout de trois à quatre minutes, les mouvements cesser tout à fait, puis qu'ayant mis à nu le nerf sciatique, je constatai qu'il avait complètement perdu sa motricité, tan- dis que tous les muscles conservaient leur irritabilité (1). J'introduisis du curare dans la bouche d'une grenouille, et après quelques instants, je vis les mouvements diminuer, puis cesser tout à fait. Je répétai cette expérience plusieurs fois, et elle me donna toujours le même résultat. Je crus avoir trouvé une différence physi


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