La Lecture . êvé, et dès lelendemain supprimales moutons vivants. Au reste, le pauvrePanorama - D r a m a -tique ne put suppor-ter longtemps lesconditions si fâ-cheuses quon avaitmises à son exis-tence. En dépit deses efîorts, le publicne prenait quun in-térêt médiocre à despièces que lobéis-sance à de telles en-traves rendait par-faitement ès deux années Boe^go. dune lutte impos-sible, la direction aux abois fut mise en faillite et le théâtreferma ses portes le 21 juillet 1S23. Il les avait ouvertes le14 avril 1821. Le théâtre des Nouveautés, dont linauguration se fit quelquesann


La Lecture . êvé, et dès lelendemain supprimales moutons vivants. Au reste, le pauvrePanorama - D r a m a -tique ne put suppor-ter longtemps lesconditions si fâ-cheuses quon avaitmises à son exis-tence. En dépit deses efîorts, le publicne prenait quun in-térêt médiocre à despièces que lobéis-sance à de telles en-traves rendait par-faitement ès deux années Boe^go. dune lutte impos-sible, la direction aux abois fut mise en faillite et le théâtreferma ses portes le 21 juillet 1S23. Il les avait ouvertes le14 avril 1821. Le théâtre des Nouveautés, dont linauguration se fit quelquesannées après, le 1 mars 1827, avait le désir et la prétention dedevenir un second théâtre dopéra-comique. Il nen avait mal-heureusement pas le droit et on le lui lit voir, on le lui fit voirmême si cruellement quil en mourut. Cest que lOpéra-Comique,qui était fort de son privilège, ne souffrait pas quon y portâtaucune atteinte, et que de tout temps les grands théâtres, en haine. l6o la lecture illustrée et en crainte de la concurrence, ont cherché à tuer les petits. Cemême Opéra-Comi(|ue, qui avait été naguère étouffé par la Comé-die-Italienne, sen vengeait au bout dun siècle en étranglant unrival naissant. En cette matière, les j)rincipes de 89 et la décla-ration des droits de riiomme étaient considérés comme non ave-nus. Nous en verrons plus tard un exemple éclatant, avec lapremière Renaissance, celle de 183H. Mais nanticipons pas. Les Nouveautés, dont le directeur sappelait Bérard, sétaientfait construire sur la place de la Bourse un gentil théâtre qui,a|)rès leur mort, fut justement occupé jjar lOpéra-Comique jus-quau j(mr (ISiO) où celui-ci alla reprendre possession de la salleFavart, réédidée à la suite de lincendie de 1838. Ce fut alors le\audeville, dont l;i, salle de lancienne rue de Chartres venaitelle-même dêtre brûlée, (|iii vint sy installer. Il y resta jusquàlépoque où la salle fut diMunlie po


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