Revue de l'art chrétien . alés des trésorsqui échappent à lœil indifférent du vulgaire, mais qui comblent dejoie larchéologue voué à létude dune branche spéciale de lart oude lindustrie ; là il ma été donné de pénétrer certains arcanes, dedécouvrir la solution de certains problèmes, auxquels jinitieraibientôt les lecteurs de la Revue de lart chrétien. Ajoutons que letravailleur rencontre toujours au Louvre un Conservateur obligeantprêt à lui ouvrir les vitrines, et même à le guider au besoin versdes régions encore inaccessibles au public. Je dois à une bienveil-lance qui, depuis longues années
Revue de l'art chrétien . alés des trésorsqui échappent à lœil indifférent du vulgaire, mais qui comblent dejoie larchéologue voué à létude dune branche spéciale de lart oude lindustrie ; là il ma été donné de pénétrer certains arcanes, dedécouvrir la solution de certains problèmes, auxquels jinitieraibientôt les lecteurs de la Revue de lart chrétien. Ajoutons que letravailleur rencontre toujours au Louvre un Conservateur obligeantprêt à lui ouvrir les vitrines, et même à le guider au besoin versdes régions encore inaccessibles au public. Je dois à une bienveil-lance qui, depuis longues années, ne ma jamais failli, lavantagedavoir eu la primeur dacquisitions et de dons en magasin ou envoie de classement, objets dont un isolement, soit calculé, soit for-tuit, rendait alors lappréciation plus commode. Au premier rang des achats de date récente, figure le bas-reliefPU terre cuite peinte et dorée quune gracieuseté spéciale du Direc- Revue de lArt chrétien. Juillet-Septembre MUSÉE DU LOUVRE. MADONE EN TERRE CUITE PEINTE ET DORÉE. (Gravure communiqune par la Direction de la Gazette des Beaux-Arts.) A PROrOS DE QUELQUES ŒUVRES daRT 87 leur de la Gazette des Beaux-Arts nous permet de reproduire ici *(V. la planche). Inopinément conduit devant cette œuvre magistraledun sculpteur toscan du XY^ siècle, je nai pu retenir un cri den-thousiasme. Pourtant il semble que mon opinion, légitimée dureste par le sentiment général, a trouvé dardents contradicteurs :un Journal, ma-t-on dit, aurait blâmé lacte qui enrichit nos collec-tions publiques dun monument diprimo cartello^ jalon planté dansune série nouvelle encore à létat débauche. Voulant répondre aux critiques acerbes dont ladministration duLouvre devenait lobjectif, un des Conservateurs, M. Louis Courajod,a pris la plume. Pour justifier les motifs qui déterminèrent lacqui-sition du précieux morceau, la Gazette des Beaux-Arts a dérouléson arbre généalogique. Lar
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