Revue de l'art chrétien . rait téméraire de soutenir cettehypothèse (). Dans les articles précédents, nous avonsà peine mentionné les sculptures du porchede Dol, qui méritent peu de retenir latten- ). Quelques retables, comme celui dAirion (Oise), re-prébcntent cette scène, au début du XVI° siècle. 24 îRebur ïie T^rt cbrctten. lion ; nous devons cependant les signalerici, ne fût-ce que pour marquer dans quelleserreurs sont tombés certains artistes, parignorance ou par désir dinnover. La routedu Calvaire forme le sujet de trois scènessuccessives ; ici Jésus porte une croix enforme de T sans bra
Revue de l'art chrétien . rait téméraire de soutenir cettehypothèse (). Dans les articles précédents, nous avonsà peine mentionné les sculptures du porchede Dol, qui méritent peu de retenir latten- ). Quelques retables, comme celui dAirion (Oise), re-prébcntent cette scène, au début du XVI° siècle. 24 îRebur ïie T^rt cbrctten. lion ; nous devons cependant les signalerici, ne fût-ce que pour marquer dans quelleserreurs sont tombés certains artistes, parignorance ou par désir dinnover. La routedu Calvaire forme le sujet de trois scènessuccessives ; ici Jésus porte une croix enforme de T sans bras supérieur, et tombedevant sa Mère, qui est assise () au bord du chemin (); le Sauveur a, pour tout vête-ment, un lambeau détoffe noué autour desreins ; —? là, il rencontre les Filles dIsraël,mais on se demande ce quest devenue laCroix : elle a disparu, enlevant ainsi autableau la majeure partie de sa significa-tion ; — le troisième panneau, où nousvoyons Jésus tomber, malgré laide de. Fig. 66. — Retable (pierre) de la Bromsenkapelle à Saint-Jacques de Lùéronique. Crucifixion. Résurrection. Simon, est moins singulier : encore lexé-cution témoigne-t-elle dune rudesse etmême dune maladresse, que nexcuse passuffisamment la difficulté de tailler le durgranit dont est construit le porche de Dol. Jésus cloué à la croix. CETTE scène na cessé de faire partiedu répertoire des artistes orientaux ;daprès le manuel de Denys, on doit ladiviser en deux tableaux : dabord Jésus,debout, refuse le vin mêlé de fiel quunsoldat lui présente dans un vase, puis il est étendu sur la croix, et deux exécuteurs, aumoyen de cordes, tirent ses membres pourles clouer au bois. Parmi les portails occidentaux, au con-traire, nous ne connaissons guère que ceuxde Rue et dOrviéto qui nous montrent cemême sujet. — A la voussure de Rue, leChrist est déjà attaché à la croix, que les I. Le sans gêne iconographique des imagiers bretonsest dail
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