. Chasses dans l'Amérique du Nord [microforme]. Chasse; Hunting. ^1' S-. L ...i il i. .j_ =Y,., 114 LES PIGEONS portée, je n'avais donc aucune chance de faire une Irouéu dans les rangs; aussi je conrus l'idée de compter combion (Je bandes passeraient au-dessus de ma tête dans l'espace d'une heure. Je m'assis donc tranquillement, et, tirant do ma poche un crayon et du papier, je commençai à prendre mes notes. Peu à peu les volées se succédaient avec tant de rapidité, que je n'avais plus, pour pouvoir les compter, d'autre moyen que de tracer des jambages multipliés. Dans l'espace de tr
. Chasses dans l'Amérique du Nord [microforme]. Chasse; Hunting. ^1' S-. L ...i il i. .j_ =Y,., 114 LES PIGEONS portée, je n'avais donc aucune chance de faire une Irouéu dans les rangs; aussi je conrus l'idée de compter combion (Je bandes passeraient au-dessus de ma tête dans l'espace d'une heure. Je m'assis donc tranquillement, et, tirant do ma poche un crayon et du papier, je commençai à prendre mes notes. Peu à peu les volées se succédaient avec tant de rapidité, que je n'avais plus, pour pouvoir les compter, d'autre moyen que de tracer des jambages multipliés. Dans l'espace de trente-cinq minutes, deux cent vingt bandes de pigeons avaient passé devant mes yeux. Bientùt les vols se touchèrent et se resserrèrent d'une manière si compacte. (|u'ils me cachaient la vue du soleil. La fiente de ces oi- seaux couvrait le sol ' â¦'^n^bait serrée comme la neige en hiver. En rentrant, à midi, à 1 c^abcrge de Hartford pour l'heure du dîner, j'eus tout le loisir d'examiner la continuation de dans la créalion. La lOlo «lu nià le oui d'un blou cendré; la poilrino d"iuu; ooulcur noisollo teintée de rouge; le cou diapré de vert, d'or et d'''Cnr- late ; les ailes bleues, parsemées de taches noires <^t bistres; le ventir blanc comme la neigi'. La (joeue, fort longue et cunéiforme, est traversée par une bande d'un noir brillant, et les pattes sont rouges comme celles de la perdrix bartavelle. La femelle du pigeon américain n'a point de cou- leurs éclatantes, ses plumes sont d'un gris cendré mêlé de noir et di- marron foncé. Les seules grâces (|u'elle tienne de la nature sont celles dr ses formes, qui sont svelles et effdécs, et la limpidité de ses yeux couleur do feu. Les migrations de ces pigeons voyageurs ont iHé attribuées i)ar difl'tirents naluralistes au besoin impérieux de fuir la rigueur du froid des climats brumeux du Nord et de chercher une tempé
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