Revue pittoresque : musée littéraire . Dumas, de Vigny, Alfred de Musset, Méryet bien dautres qui ne demandent pas mieux, ktravailler pour ce beau théâtre, que la foule en-combrera dès quelle aura quelque chose à y voir;il fera ce qui semble si simple et que personnene fait. » M. Théophile Gautier dit avec raison que celasemble tout simple et que personne ne le fait;cest que cela est si simple que cest tout simple-ment impossible. Reste à savoir si le jeune direc-teur triomphera de limpossible. Il est arrivé parune révolution, il osera être révolutionnaire. Mal-heureusement les sociétaires de
Revue pittoresque : musée littéraire . Dumas, de Vigny, Alfred de Musset, Méryet bien dautres qui ne demandent pas mieux, ktravailler pour ce beau théâtre, que la foule en-combrera dès quelle aura quelque chose à y voir;il fera ce qui semble si simple et que personnene fait. » M. Théophile Gautier dit avec raison que celasemble tout simple et que personne ne le fait;cest que cela est si simple que cest tout simple-ment impossible. Reste à savoir si le jeune direc-teur triomphera de limpossible. Il est arrivé parune révolution, il osera être révolutionnaire. Mal-heureusement les sociétaires de la Comédie fran-çaise se sont retranchés dans les barricades. Lalutte sera curieuse. Le tort des comédiens cestde vouloir faire aujourdhui ce quils ont faithier, et demain ce quils font aujourdhui. Hy a dix ans un comparse présentait une letlretoute salie à mademoiselle Mars. — Pourquoi meprésentez-vous une pareille lettre? — Mademoi-selle, cest toujours la même. Toute lhistoire de la comédie est dans ce Ê^^Ê&ÊJ^ •? v3*^13i DIALOGUES DES MORTS SUR LES VIVANTS POUR 1850. I. Dans le ciel. VOLTAIRE, JEAN-JACQUES, MADAME DE POM-PADOLIR, MAKIE-ANTOINETTE, SAINT-JUST,NAPOLÉON. Tous sont au balcon pour voir la France. — Ne dirait-on pas que ce s(3nl desJiommes, tant ils font du bruit, les gamins! Madami; de PoMPADOiiii. — Des casseurs de vitres,(jui se disciU des révolutionnaires! Saint-Just. —Ali! quand je présidais la Con-venlion à ans, comme le vieil Atlas,jai voulu porter la terre sur mon épaule pour lajeler dans labîme où les dieux façonnent lesmondes, car la terre a fait son temps; mais quoi-que je fusse taillé en plein marbre antique, je naipas même pu porter ma léle au delà du 9 ther-midor. Mahie-Antoiivette. — Celle belle lèle, ô Brulus,que lu portais comme un Saint-Sacrement. Madame de Pompadour offrant une cigarette àNapoléon. — Albins, César, un peu de fumée deplus ou de moins. Napol
Size: 1370px × 1824px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No
Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1840, bookpublisherparis, booksubjectp