. L'Abbe Constantin . e je vous avais promis cette Oui, nest-cepas ! vous voulez bien ? La tenir dans ses bras, respirer le parfum deses cheveux!... Jean se sentait à bout de nosa pas accepter. — Je suis désolé, mademoiselle. Je ne je suis souffrant ce soir. Jai tenu à venir,pour ne pas partir sans vous avoir fait mes adieux,mais danser, non, je ne pourrais pas. Madame Norton venait dattaquer le prélude dela valse. — Eh bien! dit Paul, est-ce Jean? mademoi-selle, est-ce moi ? — Cest vous, dit-elle tristement, sans quitterJean des yeux. Elle était très troublée e


. L'Abbe Constantin . e je vous avais promis cette Oui, nest-cepas ! vous voulez bien ? La tenir dans ses bras, respirer le parfum deses cheveux!... Jean se sentait à bout de nosa pas accepter. — Je suis désolé, mademoiselle. Je ne je suis souffrant ce soir. Jai tenu à venir,pour ne pas partir sans vous avoir fait mes adieux,mais danser, non, je ne pourrais pas. Madame Norton venait dattaquer le prélude dela valse. — Eh bien! dit Paul, est-ce Jean? mademoi-selle, est-ce moi ? — Cest vous, dit-elle tristement, sans quitterJean des yeux. Elle était très troublée et répondit cela sans tropsavoir ce quelle disait. Elle regretta tout de suitedavoir accepté. Elle aurait voulu ne pas le quitter,rester là, près de Mais il était trop tard. Paulla prit par la main, et lentraîna. Jean sétait levé. Il les regardait tous les deux,Bettina et Paul. Un nuage lui passa devant lesyeux. Il souffrait cruellement. — Je nai quune chose à faire, se dit-il, LABBE CONSTANTIN 167 Il gagna la 11 ne regardait plus lavait regardée, il serait resté. Mais Bettina le regardait, et tout dun coup elledit à Paul : — Je vous remercie beaucoup, monsieur, maisje suis un peu Arrêtons-nous, je vous me pardonnez, nest-ce pas ? La porte venait de se refermer. Jean nétait pluslà. Bettina traversa le salon en courant. Paul restaseul, ne comprenant rien à ce qui se passait, fortsurpris dêtre, de la sorte, abandonné par sa dan-seuse. Jean était déjà sur le perron, lorsquil sentenditappeler : — Monsieur Jean ! monsieur Jean ! Il sarrêta, se retourna. Elle était près de lui. — Vous sans me dire adieu? — Je vous demande pardon, je suis très fatigué. — Alors, ne vous en allez pas ainsi à pied. Letemps est menaçant, et il commence à pleuvoirdéjà. — Oh! à peine. — Venez prendre une tasse de thé dans le petitsalon, seul avec moi, et je vous ferai recondu


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