Les amateurs d'autrefois . E Pion a MICHEL DE MAROLLES MICHEL DE MAROLLES ABBÉ DE ^ILLELOIN 1600-1681 ANS son rapport sur la Bibliothèque adresséà lEmpereur le 9 avril 1860^ M. le mi-nistre de linstruction publique disait : « Le» département des estampes a dressé Tin-)) ventaire de 6,198 volumes renfermant 788,416 pièces,)) parmi lesquelles figurent les plus importantes que)) possède ce département. Si Ton en juge par la com-» paraison en masse de ce qui a été inventorié et de» ce qui ne lest pas encore, on peut estimer que les» collections du Cabinet des estampes se composent,)) non pas de i,
Les amateurs d'autrefois . E Pion a MICHEL DE MAROLLES MICHEL DE MAROLLES ABBÉ DE ^ILLELOIN 1600-1681 ANS son rapport sur la Bibliothèque adresséà lEmpereur le 9 avril 1860^ M. le mi-nistre de linstruction publique disait : « Le» département des estampes a dressé Tin-)) ventaire de 6,198 volumes renfermant 788,416 pièces,)) parmi lesquelles figurent les plus importantes que)) possède ce département. Si Ton en juge par la com-» paraison en masse de ce qui a été inventorié et de» ce qui ne lest pas encore, on peut estimer que les» collections du Cabinet des estampes se composent,)) non pas de i,5oo,ooo pièces, comme on Tavait)) approximativement accusé à la commissionen i858,)) mais bien de 2j5oo,ooo au moins. » Cette réunionde 2,5oo,ooo pièces forme la collection la plus vaste. 104 Les oAmateurs autrefois. et la plus complète de TEurope. Aucun établissementnen offre une pareille^ ni comme nombre, ni commeintérêt. Si cet amas de richesses a lieu de surprendreet si Ton doit sen montrer fier, la recherche de sesorigines peut également exciter la curiosité, et il peutêtre intéressant détudier la formation de ce trésor et deconnaître le personnage qui en fut le premier fondateur :Michel de MaroUes, abbé de Baugerais et de Villeloin. Ce nom n^est pas nouveau pour les lecteurs. M. Sainte-Beuve s^est chargé de leur présenter Tabbé de MaroUescomme homme et comme écrivain. Si Ton a oublié lanouveauté de ses renseignements, la finesse et la sûretéde ses aperçus, je m^en souviens, et javoue que ce sou-venir membarrasse. Je ne puis avoir la prétention dereviser les arrêts dun juge aussi compétent et aussiautorisé. Je ne dois examiner Marolles que comme col-lectionneur destampes, et je me trouve heureux quunephrase trop modeste de M. Sainte-Beuve
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