. L'Abbe Constantin . VI Ce même jour, à sept heures et demie, Jeanvenait chercher le curé au presbytère, et tous deuxprenaient la route du château. Depuis un mois, une véritable armée douvrierssétait emparée de Longueval ; les auberges et lescabarets du village faisaient fortune. Dimmensesvoitures de déménagement avaient apporté de Parisdes cargaisons de meubles et de tapisseries. Quarante-huit heures avant larrivée de madameScott et de Bettina, mademoiselle Marbeau, la di-rectrice de la poste, et madame Lormier, la mairesse, 122 LABBE CONSTANTIN sétaient faufilées dans le château ; le soir m


. L'Abbe Constantin . VI Ce même jour, à sept heures et demie, Jeanvenait chercher le curé au presbytère, et tous deuxprenaient la route du château. Depuis un mois, une véritable armée douvrierssétait emparée de Longueval ; les auberges et lescabarets du village faisaient fortune. Dimmensesvoitures de déménagement avaient apporté de Parisdes cargaisons de meubles et de tapisseries. Quarante-huit heures avant larrivée de madameScott et de Bettina, mademoiselle Marbeau, la di-rectrice de la poste, et madame Lormier, la mairesse, 122 LABBE CONSTANTIN sétaient faufilées dans le château ; le soir même,tout Longueval les interrogeait avidement, et leursrécits enthousiastes faisaient tourner toutes les tètes. Les vieux meubles avaient disparu, relégués dansles combles ; on se promenait au milieu dun véri-table entassement de merveilles. Et les écuries ! etles remises ! Un train spécial avait amené de Paris,sous la haute surveillance dEdwards, une dizainede voitures, et quelles voitures !


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