. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . Lopoumbouloumé. en diffère par le goût, et larbre qui le produit est toutautre. Laspect de la Couchibi nest pas le même que celui desautres affluents de la Couando, au moins jusquau point oùje les ai suivis. Elle coule au milieu dune vallée longue etenfermée entre les pentes douces de montagnes couvertesde bois épais. La vallée est parfaitement sèche, nullementmarécageuse comme le sont presque toutes celles quarro- .108 COMMENT JAI TRAVERSE LAFRIQUE. sont ses pareilles dans le sud-ou
. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . Lopoumbouloumé. en diffère par le goût, et larbre qui le produit est toutautre. Laspect de la Couchibi nest pas le même que celui desautres affluents de la Couando, au moins jusquau point oùje les ai suivis. Elle coule au milieu dune vallée longue etenfermée entre les pentes douces de montagnes couvertesde bois épais. La vallée est parfaitement sèche, nullementmarécageuse comme le sont presque toutes celles quarro- .108 COMMENT JAI TRAVERSE LAFRIQUE. sont ses pareilles dans le sud-ouest de lAfrique, et de tempsà autre elle sélargit jusquà huit kilomètres. La rivière y décrit des méandres, non en courbes de petitrayon comme la Coubangui, mais en ondulations dont lalongueur la font, à distance, paraître presque droite. Des herbes vigoureuses couvrent en abondance ses rives,mais elles sarrêtent aux berges escarpées qui bordent sonlit, oii leau coule pure comme du cristal en laissant voir le. Le souqué. sable blanc du fond. On ny trouve absolument rien de laflore aquatique si riche dans la Goubangui, mais la faune yest égale en importance. Jen toucherai quelques mots tout àlheure. Le gibier ny manque pas; et jeus la chance dabattre un50»(7î/<?, antilope assez commune dans les valléL^sdela Gouandoet de ses affluents. Gejoiir-là, plusieurs de mes porteurs vinrent se plaindre LES FILLES DU ROI DES AMBOUELAS. 369 à moi de tumeurs qui sétaient rompues aux jointures desjambes et les empêcliaient de marcher : heureusement laconsommation de nos denrées avait rendu libres plusieurshommes qui se trouvèrent ainsi en état de se charger despaquets de leurs camarades. Beaucoup dentre eux avaient aux chevilles, au cou-de-pied ou au ^endon dAchille, des blessures que je ne pouvaispas guérir. Moi, jétais au bout de la science médicale quejavais empruntée à Ghernoviz, et, quant à mon docteur Cha-caïombé, il ne réussissait pas mi
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