Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . fonctionnaires et des gens de cour, ils sétaient fait accorder des privilèges exception-nels, sanctionnés par plusieurs diplômesquils allaient parfois solliciter eux-mêmes, comme le firent (Hebrœi pré-sentes) David, Joseph, Ammonic et dau-tres qui paraissent avoir été les plusnotables de la colonie lyonnaise. Lem-pereur, par un rescrit solennel, scellé LE DEBONNAIRE L l Empereur de 814 à 840. dune bulle dor, les avait autorisés à se Comme tous les sceaux de construire une synagogue ; DOlir leu
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . fonctionnaires et des gens de cour, ils sétaient fait accorder des privilèges exception-nels, sanctionnés par plusieurs diplômesquils allaient parfois solliciter eux-mêmes, comme le firent (Hebrœi pré-sentes) David, Joseph, Ammonic et dau-tres qui paraissent avoir été les plusnotables de la colonie lyonnaise. Lem-pereur, par un rescrit solennel, scellé LE DEBONNAIRE L l Empereur de 814 à 840. dune bulle dor, les avait autorisés à se Comme tous les sceaux de construire une synagogue ; DOlir leurla période carlovingienne, J o b 1 celui-ci est formé dune etre agréable, le marché public, qui se pierre antique, sertie cl un ° * * cercle de métal sur lequel tenait le samedi, fut transféré à un autre on a gravé XPE (Christe) protège hlvdovi- jour de la semaine; les dispositions du CVM IMPERATOREm. code burgonde, qui frappaient dune pé-nalité spéciale les violences quils pouvaient commettre contreles chrétiens et les ecclésiastiques, furent abrogées. En outre,. L EPISCOPAT GERMAIN 121 ils furent exemptés expressément de tous péages, taxes foraines,droits de résidence, etc., et affranchis de la peine de la baston-nade, sauf dans les cas prévus par leur loi et déterminés parles capitulaires impériaux. En effet, on leur avait accordé,comme aux nationaux, le bénéfice du régime des lois person-nelles ; et, pour les cas de procès avec des chrétiens, il fut con-stitué des tribunaux mixtes composés de trois juifs et de troischrétiens. Jusque-là ce nétaient que des faveurs, quelques-unesexagérées et qui pouvaient froisser la population, mais que justi-fiait un esprit de tolérance bienveillante quAgobard lui-mêmepartageait (maligni eis esse non debemus nec vitse aut sanilalivel divitiis eorum contrarii). Mais, abusant bientôt du créditexceptionnel dont ils jouissaient, ils en vinrent à se permettre devéritables excès. Sautoris
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