. Annales de l'Institut Pasteur. Science; Allergy and Immunology; Medicine; Microbiology. PULVÉUISABILITÉ DE LA SALIVE ET DES CRACHATS G13 dont les expectorations sont riches en bacilles, est constam- ment virulente. Si le malade expectore peu et à intervalles éloignés, ce liquide peut certainement se montrer dépourvu de bacilles de Koch. On peut dire approximativement que la teneur de la salive en bacilles est de 100 à fois plus faible que celle des crachats, ce qui en atténue considéra- blement la nocivité. Il laut considérer aussi que les plus grosses particules respirables, celles


. Annales de l'Institut Pasteur. Science; Allergy and Immunology; Medicine; Microbiology. PULVÉUISABILITÉ DE LA SALIVE ET DES CRACHATS G13 dont les expectorations sont riches en bacilles, est constam- ment virulente. Si le malade expectore peu et à intervalles éloignés, ce liquide peut certainement se montrer dépourvu de bacilles de Koch. On peut dire approximativement que la teneur de la salive en bacilles est de 100 à fois plus faible que celle des crachats, ce qui en atténue considéra- blement la nocivité. Il laut considérer aussi que les plus grosses particules respirables, celles de 20 microns de dia- mètre par exemple, pèsent environ 1 de milli- gramme, tandis que les plus lines pèsent 1 à 1 de milligramme ; par conséquent la grande ma- jorité des particules salivaires, et les plus dangereuses, si elles se forment dans les conditions naturelles, sont dépourvues de virulence. Conditions de pulvénsabi- litr. — Pour connaître la pul- vérisabilité par le contact de l'air en déplacement, nous avons employé deux méthodes : la ventilation superficielle et la ventilation profonde ou bar- botage. La ventilation superficielle était pratiquée de la manière suivante: dans un tube-tlaconde 27 ou de 35 millimètres de dia- mètre sur 40 centimètres de hauteur, fermé par un bouchon de caoutchouc à deux orifices, nous déposions environ 20 grammes de crachats; l'un des orifices du bouchon laissait passer un tube de verre en rapport extérieurement avec une soufflerie ; ce tube descendait intérieurement presque au contact des FiG. 1. — Schéma du dispositif employé pour l'épreuve de la ventilalion superficielle. A, tube darrivée de l'air fourni par une soufflerie; CS, crachats ou salive bacillaires : T, petit tube ame- nant l'air, sous un angle de 45 de- grés, à la surface du liquide; S, tube de sortie de l'air se rendant dans la caisse à Please note that these images are e


Size: 1194px × 2092px
Photo credit: © Library Book Collection / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1900, bookdec, booksubjectmedicine, booksubjectscience