L'illustration : journal universel . ^:=r-S^V::;r^ 574 LILLUSTJIATION, JOURNAL UNIVERSEL. une joute nesl quun des i brcux épisodes il quon appelle 1rs Ti-JDiiisxiinres publique»; à Toulon une joute esl lafêta elle-même. Toute la population de la ville y prend les villages voisins j ace ent. Aussi le conseil muni-cipal a-t- il grand soin de décider chaque année quune |outeauralieu, le 29 juillet, dans le darse civil, en ter s vul-gaires dans le port marchand. Bien quelle soil prévue,cette nouvelle Ml toujours sensation. A peine le pro-gramme des têtes a-t-il paru, que déjà des chœurs
L'illustration : journal universel . ^:=r-S^V::;r^ 574 LILLUSTJIATION, JOURNAL UNIVERSEL. une joute nesl quun des i brcux épisodes il quon appelle 1rs Ti-JDiiisxiinres publique»; à Toulon une joute esl lafêta elle-même. Toute la population de la ville y prend les villages voisins j ace ent. Aussi le conseil muni-cipal a-t- il grand soin de décider chaque année quune |outeauralieu, le 29 juillet, dans le darse civil, en ter s vul-gaires dans le port marchand. Bien quelle soil prévue,cette nouvelle Ml toujours sensation. A peine le pro-gramme des têtes a-t-il paru, que déjà des chœurs dhommes on denfants cl nt dans lesrues, dans 1rs places ou le long du port, cet air si populaire qui doit être répété par i de bouches avant, pendanl el après la fête. Allegretto. qua gagna la patr. Mais à peine le canon, qui na quune seule el même voix poui lai comme pour lallégresse, eut-il Uni de retentir, que les cloches de la ville el celles de la Marine enl lèrenl le tocsin el quun large nuage de fumée, noire con len-cre, sétendit de lcsl à louest, comme un rideau tiré entre lesoleil el la cité. « Le feu dans. lArsenal! le feu dans lArsenal!» El ce cri, qui, dans les torts rnaril -, réveille toul de suite une idée de destiuctii i de mort, courul de bouche en bouche, dune extrémité S I autre de la ville. La population tout entière escalada les toitures. Choseinouïe! en moins de dix minutes, le feu sétail développé surune longueur de plus de ISO mètres. Les flammes dépassaienldéjà les plus hautes maisons, et lon voyait à travers la fuméevoltiger des lisons qui menaçaient les vaisseaux en commisr si le rade, mouillés devanl leMourillon. A midi, lincendie avaii envahi une étendue de WO mètres. La fatalité semblaitlui avoir ménagé un courant atti
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