Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . & di- méritentgnes deftre appeliez hommes virilesrceft à fcauoir ( corn- le nom deme dit a efté)quifuyuentla raifon confiante, roide&ver- vraishom-tueufe à com


Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . & di- méritentgnes deftre appeliez hommes virilesrceft à fcauoir ( corn- le nom deme dit a efté)quifuyuentla raifon confiante, roide&ver- vraishom-tueufe à combattre,& à refifter contre lerreur commun, a- mes& debus,vanité,& ignorance de verité,qui affoUent & aueuglêt monde par illufions fantaftiques & tenebreufes, & le rê-dent du tout obfcur & dcfuoyé du droid chemin,quil de-uroit dit en ce mefme chapitre : lay feulementtrouué cecy,par bien tout confiderer,que Dieu a faid lhô- _ . ,me droidrraais lhomme a cerché , & curiéuferaentpour- ^^ ^^^^fuiuy moult de cogitations & de fantafies. Par lefquelles ^^^^^, ^paroles il donne clairement à entendre, que les maux, le ^^^ j^^> onttrauail, la fatigue defprit,la vexation de penfee,& trouble- ^ ^ ^ • ment interieur,qui donnent tant de triftelfe & melancho-^^^ e ma1- L • L- ^ tir OUI vient a heauxhommeSjYiennenfpartauteae cntenore la railon .;r Sfij. OITTRES MORALES Que cejî la coufiume des fols ^afres le mal coantijire leur faute. Chat, ii. Ne femme interrogua le Noyer, lequel &• ftoic aifailly de pierres par les pafTans, r^ pourquoy il eftoit fi fol, que tant plus e- (l ftoïc battu, dautant plus portoit li meil- 7^^i^ leur leNoyerfélonlapo- ^^itr^ logue dAbftemius^Nastu point mémoire dupi()ueiD;-,t]uidit,Lenoyerjrarne, &la femme font de telle condition, que ne font rien bien, sils ne font battus? Les Phry - p^^çç^ ^ ^ yu autre prouerbe, qui dit,Les Phrygiens,qui(bnt giens s a- ^^^ |^ petite Afie, f amendent par playes.


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