. Le Monde moderne. nt nest pas tou- jours trag^ique. Lhéroine de la chansonpoitevine, par exemple, se laisse conso-ler. Le f^alant : liegard dedans sa cens lui a donné :• Ton père aussi la mère. Eh donLa rideridon et retenlire Eh donLa rideridon ! Ten ont poini tant donné! ■> Les mariniers, même deau douce, ontun peu partout chanté cette aventure :en Lorraine et dans la Champagnemême ; mais surtout tout le long descôtes, de la Normandie et de la Bre-tagne, en passant par Nantes et la Gas-cogne, jusques en Catalogne et dans lePiémont : Il O marinar de la marina, o cantè-me diina


. Le Monde moderne. nt nest pas tou- jours trag^ique. Lhéroine de la chansonpoitevine, par exemple, se laisse conso-ler. Le f^alant : liegard dedans sa cens lui a donné :• Ton père aussi la mère. Eh donLa rideridon et retenlire Eh donLa rideridon ! Ten ont poini tant donné! ■> Les mariniers, même deau douce, ontun peu partout chanté cette aventure :en Lorraine et dans la Champagnemême ; mais surtout tout le long descôtes, de la Normandie et de la Bre-tagne, en passant par Nantes et la Gas-cogne, jusques en Catalogne et dans lePiémont : Il O marinar de la marina, o cantè-me diina cansun ! — Muntè, B;la, su la mia barca, la cansun mi la can- [tero ! 11 Laventure prend, dans les îles grec-ques, un cachet particulièrement ori-ginal : Là-bas. sur le bord de la à-bas, sur la cô les Elles lavaient, et, tout en jouant, éten-daient leur linge sur le sable. Comme aularge une caravelle passait : La tramontane a souffléEt elle lui a relevé ^^\, -f^AX. LES CHANSONS D KN LIO V KM KNT Sa jupe darjrcnl. Kl sa jambe dargcent a paiii : La mer en a brillé, El loule la cote. < Allons, enfants ! Allons, palikaresl Nous eniparei De ce qui brille devant nnusl Si cest de lor, Ce sera pour nous tous: Si cest du fer. Ce sera pour notre caravelle : Et si cest une jeune fille. Elle sera ptnu notre capitaine! Dieu el Noire-Dame la Xierge vou-lurent que ce fût une jeune fille : Kl elle fut pnur le capiUiiiK-! Certaines de ces chansons portent leurdate : par exemple, celle si jolie du Baplde la jeune fille par le roi des Vendes,qui remonte assurément à la premièremoitié du xn« siècle, alors que les piratesvendes ravafreaient encore les côtes duDanemark. Sur la verte pelouse, les demoisellesdansaient, telle Hélène dans la cam-pagne de Sparte, et les chevaliersjouaient à la paume : quand le roi desVendes, survenant soudain avec sesdouze navires, enleva quinze jeunesfilles. Mais, entre temps, la brise esttombée, et il


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