L'Invasion de la mer . e, ils purent être maintenus. Il nen fut pas ainsi des mules laissées sur la clairière. Épou-vantées par les éclats de la foudre, et malgré les efforts de leursconducteurs, elles séchappèrent à travers loasis. Un des spahis vint prévenir le capitaine Hardigan quisécria : « Il faut à tout prix les - Les deux conducteurs se sont mis à leur poursuite, réponditle brigadier. — Que deux de nos hommes se joignent à eux, ordonna loffi-cier. Si les mules parviennent à sortir de loasis, elles On ne pourra les rattraper en plaine !.. » Malgré les rafal


L'Invasion de la mer . e, ils purent être maintenus. Il nen fut pas ainsi des mules laissées sur la clairière. Épou-vantées par les éclats de la foudre, et malgré les efforts de leursconducteurs, elles séchappèrent à travers loasis. Un des spahis vint prévenir le capitaine Hardigan quisécria : « Il faut à tout prix les - Les deux conducteurs se sont mis à leur poursuite, réponditle brigadier. — Que deux de nos hommes se joignent à eux, ordonna loffi-cier. Si les mules parviennent à sortir de loasis, elles On ne pourra les rattraper en plaine !.. » Malgré les rafales qui sabattaient sur le campement, deuxdes quatre spahis sélancèrent dans la direction de la clairière,guidés par les cris des conducteurs qui se faisaient parfoisentendre. Du lesté, si lintensité des éclairs et des éclats de la foudre nediminua pas, il en fut autrement des rafales qui sapaisèrentsoudain, moins de vent et moins de pluie. Mais lobscurité était CE QUI SÉTAIT PASSE. 173. Apres avoir rampé .. ( Page 174.) profonde, et lon ne pouvait se voir quà la lueur des fulgurationsélectriques. Lingénieur et le capitaine Hardigan sortirent de la tente, sui-vis de M. François, du brigadier et des deux spahis restés aveceux au campement. Il va de soi, étant donnée lheure avancée déjà, la violence delorage qui durerait sans doute une partie de la nuit, cpiil nefal- LINVASION DE LA MER. lait aucunement compter sur le retour du lieutenant Yillette. Seshommes et lui ne se remettraient en route que le lendemain,alors que le cheminement à travers le Djerid serait prati-cable. Quelles furent donc la surprise et aussi la satisfaction du capi-taine et de ses compagnons, lorsquils entendirent des aboiementsdans la direction du nord. Cette fois, pas derreur, un chien accourait vers loasis, etmême sen rapprochait rapidement. « Coupe-à-cœur!., lui!., sécria le brigadier. Je reconnais — Cest donc que Villette nest pas loin! », r


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