. Bruxelles à travers les âges . lée dansune des salles de lhô-tel de ville, en i835,fit du bruit. Henri deCoene, un jeune pein-tre qui débutait alors,y avait une toile spi-rituelle portant en épi-graphe : Comment ! tuignores le sacrement dumariage ? De Coene traitaitdes sujets de genre quirompaient ouvertementavec le style du tempset les conceptions alorsen faveur. Jusque-là lapeinture de genre sins-pirait des kermesses,des pochades rustiquesdes Teniers et des VanOstade. De Coene ap-porta dans ce vieuxfonds dimitations tra-ditionnelles une note nouvelle, humoristique, plus moderne et plus r
. Bruxelles à travers les âges . lée dansune des salles de lhô-tel de ville, en i835,fit du bruit. Henri deCoene, un jeune pein-tre qui débutait alors,y avait une toile spi-rituelle portant en épi-graphe : Comment ! tuignores le sacrement dumariage ? De Coene traitaitdes sujets de genre quirompaient ouvertementavec le style du tempset les conceptions alorsen faveur. Jusque-là lapeinture de genre sins-pirait des kermesses,des pochades rustiquesdes Teniers et des VanOstade. De Coene ap-porta dans ce vieuxfonds dimitations tra-ditionnelles une note nouvelle, humoristique, plus moderne et plus réaliste, et cetteinnovation, peu importante en somme, lui attirait les censures de la critique puristeattachée aux dogmes des farces démodées de lécole ilamande. Les expositions de lInstitut des Beaux-Arts se poursuivirent avec une fortunediverse jusquen i863. Avant de quitter ce quartier du Musée et de lAncienne Cour, qui était en quelquesorte le foyer de laction artistique à Bruxelles, puisque dans les locaux qui le. Institut des Beaux-Arts : i836. Henri de ! tu ignores le Sacrement de mariage?Daprès la lithographie de Lauters. CHAPITRE II. 327 formaient se côtoyaient la galerie des tableaux et des sculptures, les ateliers delAcadémie des Beaux-Arts, la Bibliothèque, le Musée dhistoire naturelle et leMusée de lindustrie, il nous faut parler encore de lAcadémie royale des sciences,des lettres et des beaux-arts, qui y avait ses appartements. Les origines de lAcadémie sont connues. Simple association privée, formée parlinitiative de quelques lettrés, sous le patronage du comte de Cobentzl, en 176g,elle reçut de Marie-Thérèse, en 1773, le titre dAcadémie impériale et royale;dissoute en 1794, lors de linvasion française, elle fut reconstituée sous le nomdAcadémie royale des sciences et belles-lettres par arrêté royal du 7 mai 1816. Dès linauguration du régime de i83o, on se préoccupa de son extension et de sa
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