Voyage pittoresque de la Grèce . DE LA GPiÉCE. 277 de longueur, elle paroît serpenter avec le Sinioïs qui senijjle lavoircreusée, et qui, dans le temps de la fonte des neiges, la remplit touteentière. Aussi offre-t-elle partout lempreinte des ravages causes par lesdébordemens de cette rivière impétueuse. Cependant, aiiprès de ces scènesde désolation, quelques plateaux plus élevés, voisins des habitations,et parsemés de vergers et de jardins, présentent limage de labondanceà côté de celle de la destruction. A lextrémité de ce défdé on arrive à Enaï, bourg agréablement situéà lentrée dune grand
Voyage pittoresque de la Grèce . DE LA GPiÉCE. 277 de longueur, elle paroît serpenter avec le Sinioïs qui senijjle lavoircreusée, et qui, dans le temps de la fonte des neiges, la remplit touteentière. Aussi offre-t-elle partout lempreinte des ravages causes par lesdébordemens de cette rivière impétueuse. Cependant, aiiprès de ces scènesde désolation, quelques plateaux plus élevés, voisins des habitations,et parsemés de vergers et de jardins, présentent limage de labondanceà côté de celle de la destruction. A lextrémité de ce défdé on arrive à Enaï, bourg agréablement situéà lentrée dune grande plaine qui sétend lespace de huit lieues verslest jusquaux montagnes, doù se précipitent toutes les rivières de laTroade. Cette plaine très-peuplée, et assez bien cultivée, est arroséedans toute sa longueur par le Simoïs, qui la fertilise , et avec la vie, luidonne la fraîcheur. On compte sept heures de marche dEnaï au villagedAvdgilar situé sur les hauteurs à lest de la plaine, et à pe
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