. Gazette des beaux-arts . uwermans, maisdans une campagne de grand seigneur avec château, chiens, chevaux etnobles chasseurs. Cest, en effet, une demeure princière que nous avonssous les yeux et de laquelle viennent de sortir les châtelains se dispo-sant à la chasse. Ajoutons à lattrait de cette cavalcade lintérêt secon-daire que lui apporte la cohue active des valets et des chiens, et nousaurons une image parfaite de cette vie élégante du xvii siècle, dont lepeintre est le plus brillant interprète. En artiste habile, W^ouwermans aun peu atténué les tons du paysage, afin de laisser toute leur
. Gazette des beaux-arts . uwermans, maisdans une campagne de grand seigneur avec château, chiens, chevaux etnobles chasseurs. Cest, en effet, une demeure princière que nous avonssous les yeux et de laquelle viennent de sortir les châtelains se dispo-sant à la chasse. Ajoutons à lattrait de cette cavalcade lintérêt secon-daire que lui apporte la cohue active des valets et des chiens, et nousaurons une image parfaite de cette vie élégante du xvii siècle, dont lepeintre est le plus brillant interprète. En artiste habile, W^ouwermans aun peu atténué les tons du paysage, afin de laisser toute leur valeur auxfigures et de prêter un plus vif relief à ses chevaux, à leur fière allure età leur robe richement nuancée. Néanmoins il a caressé le décor de toutesles délicatesses de son exécution ; les collines bleuâtres et veloutées quile bordent reposent doucement le regard, la lumière en est gaie et las-pect aimable. Le Départ pour la chasse estVun des tableaux les plus sé-duisants du maî DAME HOLLANDAISE LISANT UNE LETTRE, PAR TERBURQ. (Dessin de M. Maillaxt, daprès lo tableau de la collection de M. H. de Greffulhe/ 166 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. De la vie du gentilhomme aux champs, nous revenons à la vie dupaysan, chez lui ou au cabaret, avec Jean Steen, ce philosophe railleur etspirituel qui surprend avec tant doriginalité et dà-propos le côté bur-lesque des hommes et des choses. Jean Steen est le peintre de la table etde la bonne chère; cest une manière à lui de mettre en scène et defouiller les mœurs de son temps. Il est lHogarth de la Hollande. La viequil mena lui-même, loin de nuire à son talent, entretint sa belle hu-meur et stimula sa verve satirique. Nous devons au maître des scènesbachiques dun comique achevé et des sujets dintérieur dune observa-tion parfaite. Cest sous ce dernier jour quil se montre chez M. de Gref-fulhe avec son Bénédicité, propriété successive de M. de Galonné, ducomte de Glaire et de Sir Th
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