. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. TÊTE OSSEUSE ET DENTS CHEZ LES SERPENTS 181. Fig. 17. — Maxillaires de Coluber kevis (Golubridae aglyphe). chez laCoronella austriaca ou Coluberlœvis (fig. 17) eichezCoiu- ber JEsculapn, tandis que chez les Tropidonotus et les Zamen'is^ le développement hypertrophique des deux dernières dents est seul plus marqué, ce qui leur donne les caractères de crochets, d'autant que, dans certains genres (Xenodon, par exemple), il existe un intervalle sur le bord maxillaire, une barre, entre les grosses dents postérieures et les dents antérieures plus
. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. TÊTE OSSEUSE ET DENTS CHEZ LES SERPENTS 181. Fig. 17. — Maxillaires de Coluber kevis (Golubridae aglyphe). chez laCoronella austriaca ou Coluberlœvis (fig. 17) eichezCoiu- ber JEsculapn, tandis que chez les Tropidonotus et les Zamen'is^ le développement hypertrophique des deux dernières dents est seul plus marqué, ce qui leur donne les caractères de crochets, d'autant que, dans certains genres (Xenodon, par exemple), il existe un intervalle sur le bord maxillaire, une barre, entre les grosses dents postérieures et les dents antérieures plus petites. Les dernières dents maxillaires, si développées , peuvent présenter un sillon longitu- dinal qui sert d'introduction à la sécrétion salivaire pendant la morsure ; la pénétration faite ainsi équivaut à l'inoculation de venin dilué, car le mucus buccal qui s'y trouve mélangé paraît à lui seul inactif; mais la pénétration du venin à l'état pur est assurée quand il se forme, autour de la dent sillonnée, une gaine pour recevoir le venin et éviter son mélange avec le reste de la sécrétion buccale, ainsi qu'on l'observe chez les Opisthoglyphes. 3° Tête des Colubridœ opistJioglyplies. En comparant la tête du Cœlopeltis insignitus^ belle Couleuvre du midi de la France dont le venin est, comme nous l'a montré C. Phisalix (10), très voisin de celui du Cobra, et qui représente parmi nos Serpents indigènes le groupe des Opisthoglyphes, à la tète d'une Couleuvre Zamenis ou Tropidonotus, on voit que l'aUure générale en est à peu près la même (fig. 18, A, B, C) et qu'elle ne présente que de légers détails qui peuvent se résu- mer dans la largeur réduite de l'articulation transverso-maxil- laire, la diminution du squamosal, l'allongement duquadratum et l'étalement discoïde de la mandibule dans sa portion arti- culaire. En outre, le rétrécissement transversal du frontal moyen agrandit l'échancrure de l'orbite. Mais le maxilla
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