. Novvelles oevvres. Composées d'excellentes lettres françoises & latines. Soigneusement recueillies, mises en ordre & corrigées. s petite cft cn-CQie capable de refairç ^negrande plavc à ma confçience:Mais pour ce quon ne fçauroitmarcher de nuit auec çrop decireonfpe&ion & de retenue;fur le panchant des précipices,& que lOracIe à prononcçque çeluy qui ayme le çtanger. Ma THEOPHILE, mceft à dire, qui n en euire pasles occafiçms comme il faut,ypérira certainement : le vousconfeille encore de fane en for-te que ie me trouue rarementfeulauec vous , jufques à tantpour le moins que cette partiede m
. Novvelles oevvres. Composées d'excellentes lettres françoises & latines. Soigneusement recueillies, mises en ordre & corrigées. s petite cft cn-CQie capable de refairç ^negrande plavc à ma confçience:Mais pour ce quon ne fçauroitmarcher de nuit auec çrop decireonfpe&ion & de retenue;fur le panchant des précipices,& que lOracIe à prononcçque çeluy qui ayme le çtanger. Ma THEOPHILE, mceft à dire, qui n en euire pasles occafiçms comme il faut,ypérira certainement : le vousconfeille encore de fane en for-te que ie me trouue rarementfeulauec vous , jufques à tantpour le moins que cette partiede mon amc ou fe forme larébellion des fens contre larai-fon,foit plus tranquille ou plusalïlijettie quelle nefi pas à ladomination de celle qui luydoit touiiours commanderfouuerainement. Jugez diuineCalifte , de la pallion que iayde conformer mes fentimensaux voftrcs, & de conduiresottre amour à la plus noble N iiij zoo OEVVRES DEde toutes les fins, par la diffi-culté des moyens que ie mepropofe,& la rigueur des con-ieils que ie vous donne THEOPHrLE M* THEOPHILE, soi â*. A lamesme; LETTRE LUI. SI vous eftiez encore à cin-quante Jreues diev > 1e taf-cherois de me rcfoudte a ftip-porter Iennuy de voftrc ab-icnce par fa propre ncceilïté,ou de men conîbler par voslettres. Au pis aller limpollî-bilité de vous voir tempère-1 roit en mon ame les inquié-tudes & les impatiences quel- %oz OVVRES DEle endure depuis que ie fçayvoftre arriuée. C eftpourquoysil vous refte encore quelquefoible fouuenir de mon affe-<fhon /obligez moy tant quede me faciliter les moyens devous entretenir vne heure enliberté.Les afïïgnationsde cet-te nature ne iettent point defcrupuleenlefprit des plus dé-licates , principalement à Pa-ns , ou fans vn ordre particu-lier, les plus fbigneux , & lesplus diferets font toufioun auhazard de faire des viGtcs im-portunes où des voyages inuti-les < M* THEOPHILE. ^ A CALISTE- LETTRE LIIIL Sil me reftoit quelque
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