Histoire ancienne des Égyptiens, des Carthaginois, des Assyriens, des Babyloniens, des Medes et des Perses, des Macedoniens, des Grecs . lu medonner fur ma première Hî-ftoire. Au refte je feroîs bien à plain-dre, fi je nattendois dautre rë-compenfe d un fi long 6c fi péni-^ AI vîïj AvERT. BE lAuteur;ble travail, que des louanges>humaines. Et qui peut fe flaternéanmoins dêtre aflez attentifpour fe défendre de la furprifedune fi douce illufion ? LesPayens ne travailloient que danscette vue. Auffi eft-il écrit deux :Receperunt mercedem fuam, V^anivanam\ ajoute un Père. Ils ontre^u leur rêcompe
Histoire ancienne des Égyptiens, des Carthaginois, des Assyriens, des Babyloniens, des Medes et des Perses, des Macedoniens, des Grecs . lu medonner fur ma première Hî-ftoire. Au refte je feroîs bien à plain-dre, fi je nattendois dautre rë-compenfe d un fi long 6c fi péni-^ AI vîïj AvERT. BE lAuteur;ble travail, que des louanges>humaines. Et qui peut fe flaternéanmoins dêtre aflez attentifpour fe défendre de la furprifedune fi douce illufion ? LesPayens ne travailloient que danscette vue. Auffi eft-il écrit deux :Receperunt mercedem fuam, V^anivanam\ ajoute un Père. Ils ontre^u leur rêcompenfe ^ aujjî vainequeux. ]q. dois bien plutôt mepropofer pour modèle ce fervî-teur, qui emploie toute fon în-duftrie 6c toute fon applicationà faire valoir le peu de talensque fon Maître lui a confiés jafin dentendre, comme lui, audernier jour ces confolantes pa-roles , bien fupérieures à toutesManh. is. les louan2:es des hommes : 0 bon^ fidèle ferviteur ^ parce que vousavez^ été fidèle en peu de chojes ,je vous établirai fur beaucoup :entrez^ dans la joie de votre Sei*gneur, Fiat , fiât. SUITE i^Jà^?. SUITE DU LIVRE VINGT-DEUXIEME, A V A N T-P K O P O S* Des jirts Libéraux, Honneurs rendus àceux >jui sy font diftingués. j^^ggig^j Ous ENTRONS dansIVV 1 lexamen des ^rts quonappelle Libéraux, par op-poiîtion aux Méchaniques iparce que les premiersfont regardés comme plus nobles,dépendant davantage de refprit. Cesarts font principalement TArchitec-ture , la Sculpture, la Peinture, laMufique. Il eft dheureux fiécles où les Arts;aufli bien que les Sciences, paroillencavec éclat , & jettent une grande iu-TomeXL A % A V A N T- P B. O P O s. miére : mais, comme ^ robferve unHiftorien, cet éclat & cette lumièresobfcurcilFent bientôt, & la durée deces tems de perfe6bion efl: ordinaire-ment renfermée dans un alTez courtefpace. Elle a été plus longue dans laQréce que par tout ailleurs. A ne com-jnencer le régne des beaux Arts quaurems
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