. Essai sur la psycho-physiologie des monstres humains : un anencéphale - un xiphopage . miteassez bien la selle turcique. Revenons maintenant sur chaque partie avecplus de détails (fig. 4 et 5). Les ganglions rachidiens paraissent normauxà lœil nu. La moelle semble plus mince que dordinaire. Son poids est de 4 gr. (queue de chevalcomprise). Le bulbe et la protubérance pèsent 1 gr. et1 décigr. Le plancher du 4e ventricule est à décou-vert. Une simple bande transversale le recouvre enson milieu. En haut, il semble se continuer par unfaible pertuis avec laqueduc de Sylvius. Pas detrace de cervel
. Essai sur la psycho-physiologie des monstres humains : un anencéphale - un xiphopage . miteassez bien la selle turcique. Revenons maintenant sur chaque partie avecplus de détails (fig. 4 et 5). Les ganglions rachidiens paraissent normauxà lœil nu. La moelle semble plus mince que dordinaire. Son poids est de 4 gr. (queue de chevalcomprise). Le bulbe et la protubérance pèsent 1 gr. et1 décigr. Le plancher du 4e ventricule est à décou-vert. Une simple bande transversale le recouvre enson milieu. En haut, il semble se continuer par unfaible pertuis avec laqueduc de Sylvius. Pas detrace de cervelet. Un peu en avant du plancherventriculaire, on observe une masse nerveuse, deforme à peu près quadrangulaire, découpée pardes sillons qui délimitent quatre éminences irrégu-lières blanches dont deux sont antérieures, deuxpostérieures, et qui rappellent assez bien des tuber-cules quadrijumeaux rudimentaires. Plus haut,nous sommes en présence dun tissu fibreux absolu-ment différent de la substance cérébrale, et dont lepoids sélève à 2 gr. LA VIE BIOLOGIQUE 20. Fig. 4. — Topographie anatomique de lanencéphale et desrégions environnantes, face dorsale (Dessin de M. J. Laran).— 1, 2,3, 4, éminences blanchâtres ; — o. plancher ventricu-laire ; — 6, bord fibreux en avant du plancher, donnantcommunication avec laqueduc de Sylvius ; — 7, sillon enavant des éminences blanchâtres ; — 8, tissu fibreux. 30 PSYCHO-PHYSIOLOGIE DES MONSTRES HUMAINS A la face ventrale, ce qui frappe tout dabord,cest labsence du pont de Varole, absence suffisam-ment expliquée par le défaut du cervelet et consé-quemment des- pédoncules cérébelleux é cette apparence, le lieu topographique, quicorrespond à la protubérance, existe (fig. 5). Assez rapprochés de la ligne médiane, sedétachent, du milieu de la région nerveuse bulbo-protubérantielle, deux filets minces blanchâtres, quise dirigent en avant. Il sagit probablement ici dumoteur oculaire
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