Les symboles de la croix . se refuse, lesprivations de toutes sortes quil simpose, sontcomme les clous qui le retiennent et le fixentdouloureuscQient à la croix quil sest croix de lambitieux quelle est-elle, sinonson ambition même? Malheureux dans la pour-suite des honneurs, Il est plus malheureux en-core dans la poursuite de ses rAves ; serait-ilassis sur un trône, que ce trùne se changerait encroix; porterait-il sur la terre une couronne, quecette couronne serait hérissée dépines. La croix de lhomme de plaisirs, qui le croi-rait? se trouve dans les ])laisirs quil rechercheavec tan
Les symboles de la croix . se refuse, lesprivations de toutes sortes quil simpose, sontcomme les clous qui le retiennent et le fixentdouloureuscQient à la croix quil sest croix de lambitieux quelle est-elle, sinonson ambition même? Malheureux dans la pour-suite des honneurs, Il est plus malheureux en-core dans la poursuite de ses rAves ; serait-ilassis sur un trône, que ce trùne se changerait encroix; porterait-il sur la terre une couronne, quecette couronne serait hérissée dépines. La croix de lhomme de plaisirs, qui le croi-rait? se trouve dans les ])laisirs quil rechercheavec tant de fureur : la lance, le trait qui percele cœur coupable, est la passion même qui le ty-rannise. La croix de lhomme sensuel et volup-tueux se trouve en son intempérance môme, etdans ses honteux dérèglements. Parcourez ainsi toutes les passions : la jalousie,qui ùte le sommeil ; la haine qui arme un brasvengeur; la colère, qui se crée des ennemis; laparesse, qui sentoure de maux ; et lon veri a, m <S-jl. LES SYMBOLES DE LA CROIX 252 TROISIEME PARTIE i quindépendamment des châtiments rigoureuxdont Dieu a réservé la distribution à son éternellejustice, les passions sont, sur cette terre même,les ministres armés de sa vengeance anticipiée .Voyez la croix de Torgueilleux ! Antiochus, hu-milié des défaites que les Perses lui avaient faitsubir,juradesen venger sur Jérusalem, et défairede cette ville le tombeau des Juifs. Alors, « se lais-sant aller aux transports de son orgueil^, » il com-manda quon précipitât la marche de ses cour-siers. Mais, frappé par la main de Dieu, il tombade son char, et son corps fut tout meurtri decette chute. «Ainsi, ditlEcriture, celui qui osaitsélever au-dessus de la condition humaine, etsétait flatté de pouvoir commander aux flotsde la mer, se vit porter tout mourant dans unechaise, attestant publiquement la toute-puissancede Dieu, qui éclatait en sa propre personne. Ilsortait des vers de son corps, et les chai
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