. Les bons enfants . u es plus méchanteen paroles quen actions : à tentendre, on croiraitque tu es en colère, injuste, égoïste, et au fond tues très bonne et très aimable. SOPKIE, Merci de le dire, et surtout de le penser, mabonne Camille; cest bien toi qui es bonne et ai-mable. MARGUERITE. Quand finiras-tu Esbrouffe et Lamalicel Je vou-drais bien savoir si Lamalice parvient à lechasser. CAMILLE. Demain jespère finir; mais cest très long; jene sais si je pourrai. » Des bâillements commençaient à se faire en-tendre ; les plus jeunes se pelotonnaient ou séten-daient sur lherbe pour dormir; les p


. Les bons enfants . u es plus méchanteen paroles quen actions : à tentendre, on croiraitque tu es en colère, injuste, égoïste, et au fond tues très bonne et très aimable. SOPKIE, Merci de le dire, et surtout de le penser, mabonne Camille; cest bien toi qui es bonne et ai-mable. MARGUERITE. Quand finiras-tu Esbrouffe et Lamalicel Je vou-drais bien savoir si Lamalice parvient à lechasser. CAMILLE. Demain jespère finir; mais cest très long; jene sais si je pourrai. » Des bâillements commençaient à se faire en-tendre ; les plus jeunes se pelotonnaient ou séten-daient sur lherbe pour dormir; les plus grandsmême cherchaient à appuyer leurs têtes et leurscoudes. Ces mouvements, accompagnés de silence,attirèrent lattention des mamans, qui les en- 166 LES BONS ENFANTS voyèrent tous se coucher, ce que firent les enfantsavec empressement. Le lendemain soir il faisait un temps superbe:on sassit de nouveau sur lherbe, et Camille re-prit son histoire. cl; ESBROUFFE, LAMALICE ET LA SOURIS. (suite.). SBROUFFE avait man- ge son pain sec, la rage dans le cœur,désirant se venger,et ne sachant sur quini comment. « Si du moins,pensait-il, jétais sûrque ce fût cette petitecoquine de Lamalicequi me joue tous cestours! mais, lorsqueje crois la voir, elledisparait ; ce nestdonc pas elle. Cestégal, cest sa voix quejentends, cest elleque je crois voir, etcest sur elle que jeme vengerai! Demainmatin jirai lui faireune visite quand lepère sera parti pour son travail, et nous verrons! » 168 LES BONS ENFANTS • Consolé par cet espoir de vengeance, Esbrouffcse coucha, quoique tremblant encore et regrettantamèrement son Minet, qui Taidait dans toutes sesméchancetés avec une intelligence lendemain il guetta le départ de Sanscœur, et,quand il le crut assez loin, il entra chez Lamalice,qui travaillait déjà près de sa cousine. « Déjà à louvrage, la voisine! Pour qui tra-vaillez-vous avec tant dardeur? — Ce nest pas pour vous, bien sûr!...


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