. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. BEL 217 même on a cru â mais à tort â retrouver en elle une des variétés cultivées par les Romains. Témoin ce passage d'un auteur hollandais : « Dans mon pays, la Bellissime d'Ãté des Français est appelée Madame, ou Suprême ; les Grecs la nommaient Myrrhapia; les Romains, » (De Lacour, les Agréme7its de la campagne, 1752, t. II, pp. 27-28.) Qui ne voit, en effet, que ces deux noms, Myrrhapia,


. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. BEL 217 même on a cru â mais à tort â retrouver en elle une des variétés cultivées par les Romains. Témoin ce passage d'un auteur hollandais : « Dans mon pays, la Bellissime d'Ãté des Français est appelée Madame, ou Suprême ; les Grecs la nommaient Myrrhapia; les Romains, » (De Lacour, les Agréme7its de la campagne, 1752, t. II, pp. 27-28.) Qui ne voit, en effet, que ces deux noms, Myrrhapia, Onychina, ne sauraient convenir à un fruit dont l'eau ne rappelle en rien le parfum de la myrrhe, ni la peau Poire Bellissime d'Ãté. - Deuxième Type. ^^ blanc rosé des ongles?... Du reste, on sait depuis longtemps que la variété à laquelle ils se rapportent, est uniquement la Cuisse- Madame. â Toutefois, si la Bellissime d'Ãté ne parut ni dans les jardins de Varron, ni dans ceux de Columelle, on peut affirmer qu'au xv^ siècle, et sans doute avant, on la mangeait dans le Midi de la France, sur- tout à Montpellier, où Jean Bauhin le natu- raliste la rencontra vers 1S60. Ce fut lui qui le premier la signala, observant page 49 de son Historia plantarum., « qu'on l'appelait « Laurentiana , parce qu'ordinairement elle (( était mûre le jour où l'on fêtait saint Lau- « rent (10 août). » Et malgré les différents noms appliqués ensuite à cette variété, il est à remarquer que celui-là se maintint quand même dans le Languedoc et les provinces y confinant, ainsi qu'il résulte du passage ci-après, écrit en 1809 par M. Bosc, alors professeur au Jardin des Plantes de Paris : « La poire Saint - Laurent, fruit moyen, tur- biné,.... mûrissant au commencement d'août ; M. Calvel, à qui on en doit la connaissance, dit qu'elle est commune daus les départements mé


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