Cours de doctrine et de pratique sociales : compte rendu in extenso . les « semai-niers du Lyonnais ». Ainsi, les auditeurs napparaissent plus perdusdans leur émiettement, ils composent, pour chaque région, comme unepersonnalité morale où se découvrent des traits dominants. On lesvoit organiser en commun leurs visites, leurs repas et pénétrer engroupes dans lenceinte. — 29 — Cela ne nuit pas, dailleurs, à la fusion nécessaire. Les présentationsse font par groupes et lon se reconnaît mieux ainsi entre voisins. Justement, voici les Provençaux que pilote Louis Coirard, amis ont eu bientô
Cours de doctrine et de pratique sociales : compte rendu in extenso . les « semai-niers du Lyonnais ». Ainsi, les auditeurs napparaissent plus perdusdans leur émiettement, ils composent, pour chaque région, comme unepersonnalité morale où se découvrent des traits dominants. On lesvoit organiser en commun leurs visites, leurs repas et pénétrer engroupes dans lenceinte. — 29 — Cela ne nuit pas, dailleurs, à la fusion nécessaire. Les présentationsse font par groupes et lon se reconnaît mieux ainsi entre voisins. Justement, voici les Provençaux que pilote Louis Coirard, amis ont eu bientôt fait de retrouver le groupe serré des Lyon-nais dont quelques-uns vaquent au service de la Presse et du Secréta-riat. Le chanoine Ardent, venu de Paris, est tombé dans les bras deses jeunes compatriotes du Limousin qui, en hommes habitués à lac-tion, ont quelque peine à se tenir dans lattitude passive. Autour de Vieillefond, notre professeur ouvrier, une couronne da-mis sest formée, qui causent de laction ouvrière. On reconnaît le dé-. légué du Val-des-Bois, le contremaître Théodore, lâme des associa-tions de lusine Harmel, Planchard, un métallurgiste de Saint-Etienne,et dautres venus de différents centres. Les semainiers du Nord consti-tuent une escouade détudiants et de prêtres qui atteint la quaran-taine. Ils sont bien chez eux, ceux-là, les anciens débrouillant les nou-veaux, familiers depuis longtemps avec les professeurs et les auditeursdéjà rencontrés. De Carcassonne, dont le groupe est toujours fidèle, de Nantes et de[.orient, du Creusot et de Besançon, de Caen et du Havre, dAngers3t dAmiens, de Montpellier et de Dijon, dAgen et de Rennes, lon estaussi venu en nombre, La route fut longue, pour certains, mais fertileen rapprochements agréables. On devine que la fraternité éclose à lafaveur de la Semaine sociale se muera un jour en dutiles collabora-tions locales. Moins favorisée que les précédentes, cette Semaine soci
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