Encyclopédie socialiste, syndicale et coopérative de l'Internationale ouvrière . ussi, se grou-per dans un Congres^ da-bord, ensuite dans uneUnion, enfin autour dunMagasin de Gros. Ainsi Nîmes coopérateurindiquait la voie à suivre etfournissait une théorie, etcest à lensemble quon adonné le nom dBcoIe de Nî-mes. Les fondateurs de cette(( Ecole » théorique de laCoopération, édition de Roch-dale revue et adaptée, sontdonc: FabrK, ] Boyve et M. CharlesGide. Lidée de ^L de Boyve fut presquaussitôt mise en pra-tique. En 1885, souvrait, à Paris, le premier Congrès de la-Coopération fra


Encyclopédie socialiste, syndicale et coopérative de l'Internationale ouvrière . ussi, se grou-per dans un Congres^ da-bord, ensuite dans uneUnion, enfin autour dunMagasin de Gros. Ainsi Nîmes coopérateurindiquait la voie à suivre etfournissait une théorie, etcest à lensemble quon adonné le nom dBcoIe de Nî-mes. Les fondateurs de cette(( Ecole » théorique de laCoopération, édition de Roch-dale revue et adaptée, sontdonc: FabrK, ] Boyve et M. CharlesGide. Lidée de ^L de Boyve fut presquaussitôt mise en pra-tique. En 1885, souvrait, à Paris, le premier Congrès de la-Coopération française. 87 coopératives y étaient représen-tiées. La présence de HolyoakE, historien des Pionniers deRochdale, et de Vaxsittard NeaeE, secrétaire général delL^nion coopérative anglaise, en rehaussa léclat. Cest du Congrès de Paris quest sortie VUnion coopérativefrançaise, qui a duré jusquà sa disparition dans lunité,en 1912. Union à deux têtes, à deux Chambres : la « Chambre éco-nomique », agence coopérative dachats en commun, qui dis-. Charles (jIDE. — 172 — parut en 1892, et la Chambre morale, celle qui sappela préci-sément Union, mais plus tard, quon appela dabord Chant-bre consultative, à linstar de la « Chambre consultative desdissociations ouvrières de production » (i) qui venait dêtrecréée (1884). Le deuxième congrès de la coopération française eut lieulalnnée suivante, à Lyon. Présence de Gailleton, maire oppor-tuniste, et de Aynard, banquier, futur député ésidence et discours de M. Charles Gide sur le Particoopératif. Le professeur de ^lontpellier renouait la tradi-tion des Congrès ouvriers de Paris (1876) et de Lyon (1878)qui avaient adopté la coopération comme solution de la ques-tion sociale et moyen dabolir le salariat. Cette tradition avaitété rompue par la propagande de Jules GuESdK et le triom-phe du collectivisme au 3^ Congrès ouvrier de Marseille (1879-) M. Gide regrettait


Size: 1376px × 1817px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1900, bookdecade1910, booksubjectsociali, bookyear1912