. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU 10 JUILLET 91 Le 1'='' juillet, j'ai sacrifié le lérot mâle et j'ai injecté un centimètre cube de son sang à un cobaye de 520 grammes. Dix minutes après, j'ai fait mordre celui-ci par deux vipères; un témoin (533 grammes) est mordu par une seule vipère. Le témoin a succombé, l'autre a survécu. Que conclure de ces faits? Sans doute le nombre de mes expériences est trop restreint pour que je lire des conclusions fermes. Je peux cependant affirmer que mes deux lérots étaient immunisés


. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU 10 JUILLET 91 Le 1'='' juillet, j'ai sacrifié le lérot mâle et j'ai injecté un centimètre cube de son sang à un cobaye de 520 grammes. Dix minutes après, j'ai fait mordre celui-ci par deux vipères; un témoin (533 grammes) est mordu par une seule vipère. Le témoin a succombé, l'autre a survécu. Que conclure de ces faits? Sans doute le nombre de mes expériences est trop restreint pour que je lire des conclusions fermes. Je peux cependant affirmer que mes deux lérots étaient immunisés contre des doses énormes de venin. Cette immunité est-elle acquise ou naturelle? Pour affirmer qu'elle est natu- relle, il faudrait opérer sur dé jeunes lérots élevés en cage, ce que je me propose de faire par la suite, si c'est possible. Mais il est bien diffi- cile, si cet animal ne possède pas une immunité naturelle, d'expliquer comment il a pu l'acquérir. De plus, il n'est pas douteux que le sang de ces animaux possède des propriétés antivenimeuses remarquables. Enfin, il est probable que d'autres hibernants possèdent cette immunité contre le venin. Lenz, cité par Brehm (1), a démontré que les combats signalés depuis longtemps entre le blaireau et les vipères sont absolument vrais. Brehm ajoute : « Il faut ménager le blaireau, là surtout oi^i les vipères sont en abondance (2). » L'immunité du blaireau est donc probable, sinon cer- taine. Je me propose de le vérifier. Contribution a l'étude du blanchiment des légumes, par Maurel et Carcassagne. Le blanchiment des légumes est l'opération qui consiste à faire bouillir ces aliments pendant quelques instants, en pratique de cinq à trente minutes, et à rejeter l'eau qui a servi à cette ébullition. Les légumes, ainsi blanchis, sont ensuite soit cuits d'une manière complète par l'ébul


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