Revue de l'art chrétien . un écusson, dans lequel une pe-tite bouteille surmontée de deux écusson est bordé de fleurs de lis, Depuis longtemps, nous possédonsune très-beUe épreuve de ce sceau, sansy avoir fait autrement attention. Unecirconstance inutile à détailler nous ayant fait remarquer cepetit monument et comparer la description donnée ci-dessusavec ce que nous avions sous les yeux, nous avons eu lapensée de présenter au public le résultat de létude que nousen avons faite et qui vient contredire une partie de la des-cription doniuée par les Bénédictins et ceux qui la reprod
Revue de l'art chrétien . un écusson, dans lequel une pe-tite bouteille surmontée de deux écusson est bordé de fleurs de lis, Depuis longtemps, nous possédonsune très-beUe épreuve de ce sceau, sansy avoir fait autrement attention. Unecirconstance inutile à détailler nous ayant fait remarquer cepetit monument et comparer la description donnée ci-dessusavec ce que nous avions sous les yeux, nous avons eu lapensée de présenter au public le résultat de létude que nousen avons faite et qui vient contredire une partie de la des-cription doniuée par les Bénédictins et ceux qui la reprodui-sent, probablement sans avoir eu la pièce sous les yeux. Eten efiet, on ne peut sexpliquer comment les Bénédictins ontpu voir, sur lécu placé sous les pieds du moine, deux pains etune petite bouteille. Il est évident quil y a sur cet écu nonune bouteille et deux pains, mais bicji une erosse et trois be-sants. La crosse est placée entre les deux den haut et sahampe plantée dans celui den bas .. • Une ancienne gravure de Jean Marot daprès le dessin de Gamart sous lerégne de Louis XIV représente lécu dos armes de labbaye Saint-Germain- 1)K SAINT-GEP,\I.\I\-nES-PRKS. 007 Maintenant pour sexpliquer comment les Bénédictins ontpu voir une bouteille et deux pains dans le sceau qui nousoccupe, il faut supposer, que la cire ou lempreinte du sceauquils avaient sous les yeux était tellement fruste, que nevoyant que deux ronds, ils ont pensé que cétait des pains,emblème de la foncton de pitancier^nt quune bouteille devaitaccompagner ce quils prenaient pour deux pains, à moinsde supposer quils ont eu sous les yeux un autre sceau quecelui dont nous donnons la gravure dans cette notice, ce quinest guère croyable. Autour du sceau est inscrite la légende suivante :f S. PITHNCIARIl. SCI. GERMANI. DE. PRATIS. lUSTA. PAR.(les deux e du premier mot sont retournés) ou y SigilhimPitauciariœ sancti Germani de pratis Parisiorum. Depuis le dépérissement de
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