Œuvres diverses de M L de Chaulieu . ant une filiabe 5 ou lîcoqi^er eft fait de coo[ueter , en en ôtant une 5car il ny a pas grande différence de lun àTâutre. La pofte me prefle , & il faut finirces gentillclTes, en quoi confiftc la beautéde notre Langue 5 je vous prie très-humble,ment davoir la bonté denvoïer ma lettre àMonfieur le Duc de Vendôme. Pour Mon-feigneur fon frère , jai vu autrefois quil a-voit de Tefprit comme les Anges > maiscc-toit quand il nétoit encore que Chevalier deVendôme , & quil mhonoroit de quelquepart dans fes bonnes grâces > mais depuismille ans, ni dans vos let


Œuvres diverses de M L de Chaulieu . ant une filiabe 5 ou lîcoqi^er eft fait de coo[ueter , en en ôtant une 5car il ny a pas grande différence de lun àTâutre. La pofte me prefle , & il faut finirces gentillclTes, en quoi confiftc la beautéde notre Langue 5 je vous prie très-humble,ment davoir la bonté denvoïer ma lettre àMonfieur le Duc de Vendôme. Pour Mon-feigneur fon frère , jai vu autrefois quil a-voit de Tefprit comme les Anges > maiscc-toit quand il nétoit encore que Chevalier deVendôme , & quil mhonoroit de quelquepart dans fes bonnes grâces > mais depuismille ans, ni dans vos lettres, ni autre part,je nai pas vu la moindre marque de lhon-neur de fon fouvenirs & jâimerois autant de M» L, de Châulieu. 4^t qu*il ciit l>u, à mon cgard, de Teau du Fleu-ve Léthé , que du vin de la Cornemufe : jevoudrois bien fçavoir fi votre fièvre diminue,& celle de Monfieur le Duc de Bouillon. Jefuis de V. A. avec un très profond rcfpeâ^ lecres humble & crès-obéifTant é^6i OEfévrss àherfcs A LA M E S M E. JE me fuis bien gardé , Madame, de medonner rhonneiir de vous écrire , tantque vous avez été à Fontainebleau 5 le Roimauroit demandé compte du tems que vousauriez emploie à lire mes lettres. Je me fe-rois fait , fans y penfer, un crime d*Etac dequelque méchante plaifanteries on m*auroicpeut-être mis à la Baftille , dont vous nau-riez encore fait que rire; je me connois fore,& me fçais faire juftice : Ce neft pas à nous autres hommesjjOu pour parler plus plaifans , mauvais PocteS;^A venir témcrairemeut Occuper par quelques fornctccs > Un de ces momens précieux , Deftinez au tems 012 nous fommesi A faire le plaiâr des Pieux. ds M. £. de ChaiiUett» ^^9 Prefenteincnt que vous êtes de retour àParis, je crois quil m*c{l permis de rcnou-vcller commerce avccvouss caraumoins^ ceque joccuperai de votre tems, ne le dérobc-rai-je quà de beaucoup plus mauvais pbifansque moi:au pis aller je naurai


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