. Oeuvres de Rousseau . moi, Jean-Jacques , je jure parvous-même (&: je crois jurer fur lautelde la Vérité ) que jamais elles neuflentvu le jour fans votre ordre. En ce mo-ment joublie votre gloire pour nefentirque lhorreur de trahir un homme;& peut-CLre,en écrivant,j*eufle,{ansbalancer, juré le nom de Hume j silmeût paru plus faiiît que le vô,fj je puis me rendre témoignage que lesécrits, les vertueux montinfpiré lamour de la vertu , Jean-Jac*ques , réjouiflcz vous ; dites : voilà en-core une ame que jai rendu ,au re{le,de foupçonner quequelqu
. Oeuvres de Rousseau . moi, Jean-Jacques , je jure parvous-même (&: je crois jurer fur lautelde la Vérité ) que jamais elles neuflentvu le jour fans votre ordre. En ce mo-ment joublie votre gloire pour nefentirque lhorreur de trahir un homme;& peut-CLre,en écrivant,j*eufle,{ansbalancer, juré le nom de Hume j silmeût paru plus faiiît que le vô,fj je puis me rendre témoignage que lesécrits, les vertueux montinfpiré lamour de la vertu , Jean-Jac*ques , réjouiflcz vous ; dites : voilà en-core une ame que jai rendu ,au re{le,de foupçonner quequelquun de me? parens ne puiffe pas te-nir ici le mém^ langage que moi. SanslonuFil V M u V R E s vous, leur exemple feroit le feuî quim auroit appris à être honnête. Terminons cette longue querellepar une Lettre ingénieufe & fage adref-fée à TAuteur de la Juftification de Elle jettera un grand jourûir la conduite de M. Hume , & elle nelaifferarien à defirer fur M, Diverses. \^^LETTRE A LAUTEUR D E LA JUSTIFICATION DE :i, :S. ROUSSEAU, Dans la contejiation qui lui eji furpenueavec M» Hume, c Monsieur, E T T E lettre neft écrite quepour vous ; & je ne laurois pas rendupublique, (i favois eu un autre moyende vous la faire parvenir. Mais je naipas pu réfifter au defir de vous com-muniquer les réflexions que jai faites,en lifant lécrit trop peu volumineux,qui a pour titre , Juftification de Jean^Jacques nou(Jcau , dans la contejiationqui lui ejl fur\ enue avec M, Huwejôcje rifque dautant plus volontiers la ^6c Œuvre s voie de Timpreflion , qu elle ne peutfaire de tort quà moi. Je nai pas adez defprit pour quevotre amour propre doive être fatisfaitque jappIaudifTe à votre flyle , Mon-fieur ; ainfi je nen parlerai , jai le fens a/Iez droit , & lecoeur aAez bon , pour que vous puif-Jîez être flatté de ladrairation que jaiconçue pour votre caradère ; & jaimeà la Faire éclater. Il faut avoir biendu mérite pour ent
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