Gazette des beaux-arts . tion, semble-t-il,que par tradition domestique; initié dès sa jeunesse au dessin et àla gravure, il travailla quelque temps, en 1816, chez le Girard, sessaya dans lintervalle à la peinture, et fut admis,le 1er février 1817, à lÉcole des beaux-arts. Son stage à latelier deG. Guillon-Lethière ne fut point signalé par déclatants succès; mais,ce qui vaut mieux que des promesses précoces, souvent coupées court,il se rompit à la technique du métier et apprit tout ce quun peintre doitsavoir. Sil ne fut jamais admis aux épreuves définitives du prix deRome ; si au
Gazette des beaux-arts . tion, semble-t-il,que par tradition domestique; initié dès sa jeunesse au dessin et àla gravure, il travailla quelque temps, en 1816, chez le Girard, sessaya dans lintervalle à la peinture, et fut admis,le 1er février 1817, à lÉcole des beaux-arts. Son stage à latelier deG. Guillon-Lethière ne fut point signalé par déclatants succès; mais,ce qui vaut mieux que des promesses précoces, souvent coupées court,il se rompit à la technique du métier et apprit tout ce quun peintre doitsavoir. Sil ne fut jamais admis aux épreuves définitives du prix deRome ; si au concours semestriel du 11 avril 1825 — où les registresde lÉcole mentionnent pour la dernière fois sa présence — il ne futclassé que le 9e sur 61, il navait pas perdu son temps pendant ceshuit ans de noviciat : il possédait la pratique de son art, il sétait 1. Ad. Sirct, Dictionnaire historique des peintres de toutes les Ecoles; — Nagler, Neues allcjemeines Kunstler Lexicon, t. -SUïtt. ÉTUDE DE FEMME, PAU TASSAEUT. (Dessin de la collection do M. Alexandre Dumas fils.) XXXIII. — 2e TÉBIODE. 34 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. familiarisé avec les maîtres, passant de Giorgïone à Rubens, deCorrège à Rembrandt, de Chardin à Greuze, à Prudhon et à Géricault,en sachant toutefois rester lui-même, impressionné un moment parDelacroix et les romantiques, mais ne sattardant pas à leur remorque,développant ainsi, à travers la routine classique et le nivellementofficiel de lÉcole, un tempérament de peintre à part. « Quand on na pas de talent tout de suite, disait Delacroix, il estprobable que lon nen aura jamais. » Aux prises déjà avec unesituation précaire, découragé un instant, mais bientôt reprenant ledessus, il brossait à vingt-cinq ans cette esquisse de Ma chambreen 1825, du Musée de Montpellier, que Th. Silvestre considéraitcomme « un excellent morceau de peinture, unique en son genre »et de laquelle Tassaert écr
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