Oeuvres de . oi iliuorn :£ DivivIIL ...! As-tu bien confulté ton cœur, en mechaflant avec tant de violence? As-tu pu,dis, Julie , as-tu pu renoncer pour jamais.,.Non, non , ce tendre cœur maime ; je lefais bien. Maigre le fort , malgré lui-même, il nvaimera jufquau le vois, rates lai (Té fuggérer (1)....quel repentir éternel- tri te prépares!...hélas ! il fera trop tard ... Quoi ! tu pour-rois oublier.,., quoi ! je taurois mal con-nue !... Ah ! fonge à toi, fonge à moi,fonge à... Ecoute, il en eft temps encore,.. i ? r ( i ) La fuite montre que ces foupçons tom-boîent
Oeuvres de . oi iliuorn :£ DivivIIL ...! As-tu bien confulté ton cœur, en mechaflant avec tant de violence? As-tu pu,dis, Julie , as-tu pu renoncer pour jamais.,.Non, non , ce tendre cœur maime ; je lefais bien. Maigre le fort , malgré lui-même, il nvaimera jufquau le vois, rates lai (Té fuggérer (1)....quel repentir éternel- tri te prépares!...hélas ! il fera trop tard ... Quoi ! tu pour-rois oublier.,., quoi ! je taurois mal con-nue !... Ah ! fonge à toi, fonge à moi,fonge à... Ecoute, il en eft temps encore,.. i ? r ( i ) La fuite montre que ces foupçons tom-boîent fur Mylord Edeuard, & que Claire les apris pour elle. io La No u v e lL e Tu mas chatte avec barbarie. Je fuis plusvice que le Dis un mot, un feulmot, ôc je reviens plus prompt que Té-clair. Dis un mot, Ôc pour jamais nousfommes unis. Nous devons lêtre;...,nous le Ah! lair emporte mesplaintes!... ôc cependant je fuis; je vaisvivre ôc mourir loin vivre loindelle!,... H É L 0 ï S E. n ——————^——^——m^ LETTRE III. de Mylord Edouard a Julie. V otre confine vous dira des nouvellesde votre ami. Je crois dailleurs quil vousécrit par cet ordinaire. Commencez parfatisfaire la-defTus votre emprefTement,pour lire enfuite pofémenc cette lettre jcar je vous préviens que fon iujet demandetoute votre attention. Je connois les hommes : jai vécu beau-coup en peu dannées j jai acquis unegrande expérience à mes dépens, & cefl:le chemin des pallions qui ma conduità la philofophie. Mais de tout ce quejai oblervé jufquici, je nai rien vu defi extraordinaire que vous & votreamant. Ge neft pas que vous ayez nilun ni lautre un caradèfe marqué ,dont on puifTe au premier coup-dœilaflîgner les différences , de il fe pour-roit bien que cet embarras de vousdéfinir vous fît prendre pour des âmes communes par un obfervateur Superfi-ciel. Mais cefl par cela même qui vousdiftingud, quil 3ft[>offibTë de Vous dis-tinguer
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